Avec Élie Faure (1), la peinture se décompose en fragments picturaux créant des actes intimistes d'une œuvre perpétuellement inachevée. Se perçoivent alors des scènes, les unes romanesques en des gestuelles invoquant la grâce divine, tandis que d'autres, idéalisant le sujet de cette œuvre, dépeignent une époque, en révèlent le thème et nous racontent une histoire à laquelle nous prenons part, en s'immisçant dans l'intimité de son auteur. Le tableau présente alors un instant fugitif, cependant figé sur la toile pour l'éternité ; moment furtif qu'il faut saisir pour en comprendre le sens profond que l'artiste y a insinué. Entre des lacis colorés d'ombres et de lumières à peine contrastées et qui laissent deviner la véritable intention de son auteur, l’œuvre toujours imparfaite dissimule toutefois ses véritables inspirations, comme la littérature classique qui s'évertue à transcrire l'esprit de la Lettre, ainsi que Balzac et plus tard Proust (et tant d'autres, inclassables, de cette nature intellectuelle, lesquels ont ajouté à la littérature), épuisés à dépeindre avec concision les actes banals de la vie courante. LIRE LA SUITE.A LA MÉMOIRE D'UN HOMME SINGULIER