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Les Ateliers de Perpignan
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Shadow

« La modernité, c'est le transitoire, le fugitif, le contingent, la moitié de l'art, dont l'autre moitié est l'éternel et l'immuable. » Critique d'Art. La modernité. Charles Baudelaire. Salon de 1859. En préambule des critiques artistiques qui ne manquent point de déroger à cette remarquable assertion littéraire de Baudelaire, cet extrait issu des critiques artistiques auxquelles s'adonnait Charles Baudelaire, suite aux visites des salons consacrés aux expositions d’œuvres présentées, pose la problématique de l’appréhension de l'art lui-même, à dessein d'en concrétiser sa réalisation, et cela quelle que soit la forme qu'il adopte pour se formaliser dans sa conception initiatique. Il faut croire que de tout temps, les artistes se sont évertués d'accomplir leur dessein en reproduisant une réalité inspirée par l'imaginaire reflétant une image de la réalité. La signification importe peu, à vrai dire, dès l'instant que son auteur trouve une réponse à l'interrogation profonde à laquelle il essaie de répondre afin de réaliser une œuvre correspondant à son imagination. Critique de l'art Jean Canal

VISITE A L'HÔTEL DE CAUMONT 30 juin 2022. Aix-en-Provence

La couleur prime dans cette œuvre ponctuée de perspectives évanescentes qui représentent la vision seule du peintre, comme il le précise. On plonge dans "le fauvisme" style inscrit dans les mouvements picturaux inspirés du XIX° siècle, très vivaces dans le travail de Raoul Dyfy, inspiré dans la période de "L'Art Déco" de l'entre-deux guerres. La présence du pointillisme y est évidente et l'âme du grand Paul Cézanne plane sur ces chefs-d'œuvre, encore immortels qui mobilisent un public autant averti en la matière que profane, animé de curiosité esthétique. Entre autres des nombreuses œuvres présentées qui retracent la vie du peintre, du Havre à Forcalquier, où il rencontra la fin de son existence, trois représentations de son atelier à Perpignan y sont exposées (daté de 1942), révélant l'attachement à des objets symboliques propre à sa vie intime. Cette exposition, inscrite dans un esprit philanthropique, donne vie à un homme qui fut sollicité pour symboliser la technologie de "la fée électricité", à une époque où l'entreprise aspirait à répandre sa lumière sur la France : une œuvre de 600 M2 demeure toujours visuelle à Paris, dans laquelle Dufy et ses collaborateurs de l'époque, retracèrent le cheminement de l'électricité. Des couleurs chaudes nuancées par des contrastes de lumières douces (la côte d'azur) ajoute à l'imagination de cette époque dépeinte singulièrement, faisant songer aux tableaux de Claude Monet et tant d'autres de ce temps. Jean Canal. Visite à l'Hôtel de Caumont, Centre d'art d'Aix en Provence. 30 juin 2022.

RENCONTRE AVEC RAOUL DUFY A L'HÔTEL DE CAUMONT Nous ne rivaliserons pas avec Baudelaire dont la critique de l'art ne fut pas unanime en son temps et notamment post-mortem ! En se référant à Diderot pour sa manière de dépeindre un tableau, particulièrement "L'Accordé de village" de Jean-Baptiste Greuze, nous ferons abstraction aux critiques en général qui chacune tire à hue et à Dia leur "rapport" de visite à un musée, voire une exposition, quand cette dernière prétend y recourir. L'Hôtel de Caumont, depuis 2015, en cet exercice, est entré dans la postérité contemporaine, devenant une référence en la matière. C'est donc vers une valeur sûre qui n'a jusqu'à ce jour rien perdu de sa critique générale de l'art à travers son Histoire : Elie Faure ! C'est lui qui décela ce que ses prédécesseurs ne purent ressentir dans l'œuvre d'un artiste, talentueux ou/et  touché du doigt du génie ! Elie Faure représente à lui seul l'art de la critique que même Sainte-Beuve n'eût pu critiquer, s'il l'avait connu et lu ! Elie Faure avait ressenti l'Art jusque dans sa chair, faite de sensibilité artistique. Lorsque un tableau vous apparaît, pour la première fois, il vous transmet indubitablement tout ce que l'artiste y a investi comme passion. Souvenez-vous de "L'Oeuvre" de Zola, un roman d'une rencontre féminine avec le peintre qui finit par avoir raison de la vie de l'artiste. Cézanne fut ce peintre qui valut que Zola et lui se brouillèrent sérieusement à cause de cette histoire romanesque ; et comme tout le monde sait, le roman est une fiction... 

En entrant dans la salle d'exposition de Raoul Dufy, située au deuxième étage de l'Hôtel de Caumont, ce jeudi 30 juin, à 11h 30mn selon les notifications de mon ticket d'entrée, je fus étonné de la simplicité des peintures que je réduisis, à brûle pourpoint, à des tableaux peinturés qui pussent être réaliser par des enfants : c'est ce qui fait la valeur artistique de ses œuvres naturellement interprétées selon la vison de Dufy lui-même ! Est-ce à dire que la réalité en est absente ? Nenni ! Le réel s'y cache et doit faire l'objet de recherches exhaustives jusqu'aux tréfonds de l'inspiration qui éveilla les sens du peintre, s'épuisant au travail autant qu'il en retira un épanouissement une fois l'œuvre achevée ! Nonobstant, qui peut affirmer que l'œuvre du peintre est définitivement achevée ?  Personne, pas même Lui ! Exception faite à Picasso, cependant ; comme une espèce de satisfecit que l'on délivre de fait au meilleur élève de la classe des peintres de son temps ! on reconnaît un Dufy, comme un Picasso, un Cézanne, etc. 

Chez lui, c'est indéniablement le mélange des couleurs qui prédomine avant même de rechercher une composition quelconque ajoutant à la toile une raison d'exister. Et n'allez pas vous persuader que les couleurs se mélangent ! Non ! Elles se superposent, se courtisent de l'obscurité du jour à la lumière de la nuit à peine perceptible : son tableau réalisé au bord de mer Méditerranée où le peintre vécut, invite à en rejoindre la terrasse du café dont la perspective s'échappe vers la mer perdu au loin. On y est ! Là, parmi son ami Braque qui lui insuffla le goût immodéré du cubisme timide. C'est cette force incommensurable aux ravages du temps, qui préserve l'Art de sa perdition dans les rangs des profanes ! Pour qui ont-ils peint ? Pour l'argent ? Un tantinet suffit pour vivre. Pour eux assurément ! Uniquement pour eux ! Pour que nous, la masse, les élites de l'analyse manquée, les classe guindées de recherches épuisées dans leur modes de vie désuet, nous ayons l'impression de vivre un frêle instant auprès d'eux. Jean Canal. Retour de voyage à Aix-en-Provence, ce jeudi 30 juin 2022.

Note de Elie Faure extraite de son œuvre sur l'Art constituée de 577 pages : "Manet est l'Ennemi du peuple. On chasse des feuilles publiques Zola, qui le défend. On hue les Impressionnistes parce qu'ils ignorent le dessin, plus tard on vante leur dessin pour conspuer leurs héritiers. Ceux qui vivent maigrement des miettes de leur table les déclarent incomplets. On rit de la construction de Cézanne, qui retrouve la construction. On raille la couleur et l'enflure de Renoir, qui retrouve la solidité du volume et le lyrisme de la couleur..."

L'étude constructive de la critique de Elie Faure, dernier maître en ce domaine, lequel œuvra de la naissance de l'art à son apogée du début du siècle, marquée par le cubisme, fut inégalée au cours de cette fin du XX° siècle dont les exégètes furent plus préoccupés par des thèmes marchands de la peinture. Quelle est donc cette spécificité que Elie Faure dépeint d'une plume concise, pertinente et explicite dans son élaboration d'arguments dévolue à magnifier, à juste raison, l'art ! Elie Faure est un littérateur ! Au sens où Diderot l'entendit dans son plan pour l'université. Il est littéraire dans la rédaction de son exposé artistique, à l'instar de Diderot, Baudelaire, Sainte-Beuve et plus tard Kandinsky, également peintre de talent. Ils s'inscrivent dans cette lignée de critiques, à jamais perdus avec l'avènement d'une nouvelle modernité que le XXI° siècle tente de subroger aux siècles précédents, allant jusqu'à biffer la peinture De Apelles de Cos (Απελλής) complètement oublié de ces fraîchement émoulus élèves de l'Histoire de l'Art dont l'enseignement est tronquée de l'Histoire essentielle de ceux qui l'on faite ! Pour comprendre le présent, il faut se retourner vers le passé et non l'avenir qui n'existe pas ! Jean Canal. 1 juillet 2022. Aix-en-Provence.

Dans ses "Curiosités esthétiques" de 1848, Charles Baudelaire dont la critique sera remise en question cent ans plus tard, ne ménage guère autant les peintres que le public. Cet extrait de l'introduction à sa longue et lancinante critique toujours constructive, traduit l'esprit général de La Critique pratiquée à l'époque : "un esprit juste verra toujours qu'un grand artiste n'y peut que gagner, vu sa fécondité naturelle, et qu'un médiocre n'y peut trouver que le châtiment mérité."

Et Elie Faure de conclure beaucoup plus tard, en décrivant la peinture de Cézanne : "Il se savait le plus grand peintre de l'Europe. Quand on a cette force en soi, on peut s'en aller tout seul."

Jean Canal.

FIN


La critique littéraire n'eut cesse de s'autocritiquer au fil des deux derniers siècles derniers, plus particulièrement avec Sainte-Beuve dont Proust en fit un ouvrage (à lire). Baudelaire, itou, devint un référent dans la critique tout droit adressée à des auteurs choisis pour leur talent. Néanmoins, Diderot dont je vénère l'analyse incisive, dans le domaine de la peinture (l'accordée de village de Greuze), se place parmi le bonnes critiques de son siècle. Voici quelques extraits de critiques L'art littéraire   /  De la littérature  à retrouver sur le Blog qui leur est attribué. Jean Canal. 30/01/2022.

   ALLEZ ! ALLONS AU CINÉMA : Jean Eustache que l'on aime sans compter, revient sur le grand écran avec "La maman et la Putain."

Pour « La maman et la putain » de Jean eustache qui ressort sur les écrans du cinéma en ce moment, on se souviendra que l'auteur de ce film culte de 1972, à l'apogée de la Nouvelle vague, se suicida en 1981. Est-ce une leçon de pédagogie contemporaine que le film en lui-même présente aux spectateurs, espérant libérer un peu plus la société de l'époque qui se débattait avec son émancipation sociale ? La vie semble simple tournant autour des idéologies en vogue, tel que le maoïsme adopté en 68. Les étudiants qui y figurent sont préoccupés par l'avenir de leurs études à réussir, sans lesquelles rien n'est possible, et des relations sentimentales entre gens qui se cherchent une identité. Le profil intello de gauche est répandu sous toutes les formes admises, par les citations d'auteurs connus et emblématique dans cette philosophie littéraire d'usage. Bernanos cité par Jean-Pierre Léaud en est le ferment par référence qui devra choisir entre les deux femmes qu'il côtoie : « La maman » ou « la Putain ». Les Deux Magots, lieu emblématique en devient les rendez-vous des étudiants. La cigarette gauloise en est omniprésente. Le vouvoiement entre partenaire de même couple, se pratique par snobisme. Pour l'époque ce film fut considéré, effectivement comme une ode intellectuelle, à ceux et celles qui aspiraient à réussir leur vie, mais à condition qu'elle fût à l'image qu'ils s'en faisaient. Toujours prégnant sur un 17 pouce de chez Asus, le film nous replonge dans les belles années d'un Paris directement hérité du XIX° siècle, avec en toile de fond le Jardin du Luxembourg... Jean Canal... en regardant ce film culte. 24/06/2022.

"LE JEUNE AHMED" des frères Dardenne Critique

Avec « Le jeune Ahmed » (1h 24mn suffisent amplement à nous expliquer le pourquoi du comment de la chose nommée), les frères Lardenne peignent une fresque sociale dont le thème exige de l'adresse en ses descriptions sociologiques. On peut très vite glisser dans la caricature, lorsque le cinéma traite ce genre de sujet qui demande une grande perception intellectuelle, voire faire preuve de perspicacité intuitive développée...{Ce qui, par parenthèses, n'est pas évident chez d'aucuns qui se targuent d'une critique es lettres surannée...}. Le stéréotype, donc, apparaît à peine perceptible tellement la contractualisation de ce phénomène est évidente, au regard sociétal. Cette vertu est acquise chez eux qui thématisent certains actes de l'actualité, recevables dans la rubrique des faits divers. La radicalisation de l'extrémisme djihadiste chez les plus vulnérables, en est le sujet. Le titre annonce le film qui ne dément point son intitulé. Renier une éducation occidentale au profit d'une religion identitaire qui rappelle le musulman à son devoir envers l'islam. Rien d'autre ! L'application des préceptes religieux pris au pied de la lettre, en abandonnant définitivement la mauvaise éducation inculquée par un mimétisme occidental fondé essentiellement sur la consommation et faisant une place modique à cette religion marginalisée, au demeurant stigmatisée au sein des communautés qui la représentent. Les moyens pour un retour aux sources reposent dans la lecture exégète du coran conduite sous le regard mal-veillant de l'imam qui oriente la pensée vers cette radicalisation meurtrière. « Le jeune Ahmed » en est à la fois la victime spirituelle et le coupable social, favorisé par son jeune âge enclin à l'influence islamiste, particulièrement. Primé à Cannes cette année, cette fresque contemporaine dont les conjectures idéologiques, très complexes, inquiètent la société se veut évocatrice des problèmes de fond auxquels les politiques ne purent ou ne voulurent point répondre, attribuant à ce phénomène une attention mineure dans l'intention profonde des individus concernés, et cela quand il en était encore temps. Cette radicalisation-ci tire un trait décisif sur l'occident diabolisé pour sa décadence sociale attentatoire à la reconnaissance de l'islam, comme culture de référence (la Charia prise de façon intrinsèque, comme loi inaliénable à cette religion -paradoxe avec l'esprit démocratique de l'Europe) ! Le meurtre de l'impie, désigné comme tel, inscrit le djihadiste dans la reconnaissance religieuse de l'islam, ainsi poussé à l'extrême. Un seul regret cependant dans ce film qui maintient le suspens jusqu'au bout, tout en s'immisçant pertinemment dans le contexte privé des clivages sociaux impactés par ce fléau, une fin inattendue, montée en queue de poisson, sans doute voulue par les auteurs du film qui signent ainsi une réalisation remarquable, complétant leur œuvre cinématographique exceptionnelle. La salle était vide à 98%. Jean Canal. 23 mai 2019.

Victoria NIKI, nous envoie une invitation à l'occasion de son exposition artistique, intitulée : "Aussi longtemps qu'il y aura de la lumière..." A brûle pourpoint, je me dois d'employer la première personne du singulier pour critiquer cette œuvre à classer dans les arts dits mineurs dans la hiérarchie des chefs-d'œuvre qui sont consignés dans les annales de l'humanité ! Les noms les plus illustres de l'art reviennent couvrir l'actualité, à chaque manifestation s'en référant. Ici, la Liberté est présentée avec une insistance préfigurant le style de la redondance qui tend à attirer l'attention sur la multiplicité de ce mot employé dans tous les thèmes, depuis son homologation en 1789... Voilà ce qui prime dans la vie, semble nous dire l'artiste : la "Liberté"; Une Liberté à usage multiple ! Une Liberté appartenant à toutes les nations et dont l'usage ne doit connaître de limite dans aucune astreinte, si ce n'est celle quand elle porte elle-même atteinte à la Liberté d'autrui. Le mot depuis ces idéalistes qui l'ont clamé sur les barricades et dans les révolutions confisquées, ce mot, dis-je, n'a plus de valeur ; il ne provoque aucune réaction face à des peuples asservis à un système démocratique leur ayant promis qu'un jour ils seront libres ! Jean Canal. 24/05/2022. 

Les abattoirs de Toulouse & Niki de Saint Phalle Les années 1980 et 1990.

L’art en liberté. Photos presselibre.fr

Ceux sont les couleurs qui enrichissent chaque création et confèrent à l'ensemble une majesté composite inexpiable en cet art. Montrer cette exposition fragmentée, au moyen de la photographie admet une démarche contractuelle de cette information artistique au sens le plus détournée que le terme s'approprie. Jean Canal. Critique. 19/01/2023. Toulouse. 21H 30.  Aucune définition stylistique ne conviendrait à ces œuvres, auxquelles est assignée une figure hyperbolique dans ses formes, presque ubuesques, traduisant une rupture avec la normalité intentionnellement déformée afin d'en révéler les anomalies qu'elle renferme. Il en émane une espèce de tragédie psychique que cet art incarne en ses tréfonds ! Une volonté permanente créatrice, issue d'une fracture émotionnelle mise en exergue en guise de témoignage intime. Jean Canal. Visite aux Abattoirs, 19/01/2023.

LA GALERIE CACHEE                         

Une espèce de règlement de compte avec l'Art qui ne répond plus ou pas aux règles d'or de l'esthétisme. On aura soin de préciser que toute forme conceptuelle admet néanmoins une harmonie dans sa représentation artistique. Quelle que soit la nature de sa conception, l'oeuvre doit répondre aux aspirations les plus profondes de l'esprit ; pour ne pas dire de l'âme qui se rapprocherait plutôt de la définition de Kandisky : "de la spiritualité dans l'Art." Jean Canal.
PHOTOGRAPHES ART & FACT. C'est le sigle de l'association d'artistes du pays d'Arles. L'exposition a lieu jusqu'au 5 mai dans la Chapelle de la Charité. De quelle forme artistique s'agit-il, précisément ? Disputant l'idoine signification de ce que incarne l'art contemporain en comparaison à l'art moderne ou encore l'art conceptuel, les exégètes en la matière s'en disputent toujours la dénomination exacte, afin de classer les formes en vigueur qui se veulent représentatives de l'idée, effectivement conceptuelle au départ de ce qui ne fut qu'une ébauche native baudelairienne au fond de la pensée de l'artiste. En Arles, l'art s'expose toute l'année donc ! La moindre surface de mètres carrés disponibles accueille, autant que faire se peut, des expositions en tout genre, demeurant dans la circonspection de la culture plasticienne, notamment ; même la photographie de juillet n'y réchappe point. Il vous reste trois jours pour découvrir ce qui mérite d'être vu... à Arles, au lieu indiqué ci-dessus. Jean Canal. 
La critique d'une façon générale se doit d'être concise au possible de sa propension littéraire, en ce sens que la connaissance de l'œuvre doit dépasser celle de son auteur qui la ramène à un égocentrisme déroutant. La critique s'enrichit également de l'avis de l'admirateur qui va se perdre en élogieux compliments sans pour cela déterminer ce qui fait d'une œuvre qu'elle est majeure. Laurent Danchin donne une définition de l'Art contemporain axée vers la justesse de l'analyse. Comme tous les critiques qui versent dans ce genre de thème, le paradoxe permet à celui qui en use avec circonspection de rapprocher les idées antinomiques afin de confiner aux abords de la vérité ; toute relative soit-elle, s'entend ! Jean Canal.

"Sans Titre" L'ouvrage mit en évidence dans la colonne ci-dessous, se veut un simple essai à réécrire pour des raisons évidentes d'évolution artistique dans ce que les exégètes appellent "l'art contemporain" à distinguer de l'art moderne dont il faut savoir dissocier la composition ! Ce n'est pas forcément l'époque qui en ferait la différence, puisque des œuvre du début du siècle dernier, s'inscrivent dans la contemporanéité de la fin du siècle. En déduire une explication relève d'une opération de l'esprit qui anime encore et toujours cet âme suspendue au-dessus du corps. Kandinsky ne s'est guère égaré dans sa critique. Jean Canal.

Abattoir Toulouse

Les murs se recomposent de cet art virtuel amené à disparaître, incessamment sous peu, selon la formule. A peine réalisée, l'œuvre est d'ores et déjà en sursis ; sa vie étant écourtée, il faut absolument la prolonger dans la postérité des mémoires artistiques de la Rue ! C'est là que la photographe prend le relai. Vaste sujet s'il n'était pas hors frontières de normes conceptuelles qui ne le définissent plus, exactement, précisément dans sa position artistique ! Parti dans tous les sens : ceux de la sensibilité ? Cet art-ci échappe-même au jugement dernier qui en ferait une oeuvre majeure dans la hiérarchie que lui reconnaît son institution. Les auteurs cités en référence aux différentes critiques sur son compte, les meilleurs s'entend dont nous ne faisons pas encore partie, ne firent que parachever son oeuvre au coeur même de sa réalisation, pour une fois aboutie ! L'art contemporain ne mérite qu'un seul jugement : celui de l'abnégation de son existence ! Ephémère ou bien inexistant, il est là ! De plus en plus nombreuses sont ses tentatives d'exprimer la réalité qui le fait vivre, sous toutes les formes possibles en utilisant tous les matériaux susceptibles de l'incarner !
Le Nouveau Réalisme au XXI° siècle occupe-t-il une place dans le vaste champ de production, de création au sein de l'art contemporain ?Jean canal. Dimanche 21 mai 2017.

  Et son incarnation n'est autre que le personnalisme qui à travers son entité transcende l'existentialisme maladif de chaque artiste ! Certes, la névrose les habite ; mais sous une forme édulcorée illustrée par le talent : les oeuvres loupées appartiennent à des victimes sociales ! Elles ont échoué par manque de conviction, de certitude et d evolonté de tout sacrifier, eux y compris, à l'Art ! Nous l'avons déjà écrit sur ce site, l'oreille coupée de Van Gog est le symbole premier de cette décadence de l'esprit qui hante l'artiste en gestation, craignant d'avorter de son oeuvre. La maïeutique platonicienne prend ici tout son sens ! Et nous prenons comme exemple mille fois maladroitement cité et emlyé : Paul Cézanne demeure cette symbolique de l'esthétisme informel que le génie lui consacre. Jean Canal.
Il s'agirait, donc, de tirer une conclusion sur la littérature d'aujourd'hui, et bien que les Critiques ne manquent pas en la matière, je ne vois qu'un seul auteur qui pût en son temps apporter une incisive réponse aux questions que suscitent les nouvelles lettres françaises au sujet des œuvres littéraires actuelles. On peut, néanmoins, envisager le sujet d'une manière tout à fait différente en ce sens que la critique se doit d'être une imparable démonstration de faux et usage de faux, écartant ainsi les quiproquos qui pussent surgir d'un auteur mineur subrepticement empreint de spéculation littéraire au sein d'œuvres majeures, lues et étudiées au fil de lectures exhaustives !  Lire la suite. De la Littérature, aujourd'hui. Il eût été prétentieux, au pis hautain, de vouloir émettre des critiques sur la littérature contemporaine, du moins sur cet intitulé qui se veut ainsi désigné par une intelligentsia obsolète, au demeurant de prétentions insolentes à dessein de prétendre au titre que l'on dispensait, jadis, à ceux qui avaient fait leurs Humanités, comme l'entendait Diderot ! Hélas ! Des Lettres, il ne demeure, désormais, que celles qui ne reprennent point ce qui fut déjà écrit en amont de cet art grandiose qui ne souffrit point d'inconséquence scripturaire dans une écriture linéaire, obviant selon l'esprit vers des entraves à l'éthique ; bien écrite, elle se doit d'honnorer ceux qui la cultivent. Depuis l'Iliade, les récits se sont distingués par leur singularité épisodique à travers les épopées historiques d'une mythologie qui exhaussa l'élève vers l’excellence du goût : ce dernier s'étant étiolé avec le temps enclin à épouser d'autres idéals, dévolus plus particulièrement aux affaires tout court : abrégées au profit de l'intérêt personnel ! Lire la suite.Il fut question d'établir un bilan littéraire d'une période déterminée de cet art qui échappe toujours à tous les exégètes de la matière, composant les œuvres et leur donne leur forme définitive figée pour l'éternité. J'ai cru bon dans ces écrits intitulés "Sans titre", évoquer les fondateurs de cet art en une époque quand tout fut créatif ! Il suffisait en fait d'y croire. Tout fut réuni pour que la création se révélât nûment à ce rendez-vous pris à la dévolue par les artistes. C'est la postérité qui se chargea de pérenniser tous ces chefs d'œuvre, entrés effectivement dans la mémoire de l'art éternel.   Jean Canal.
CRITIQUE DE L'ART CRITIQUE   Avec Élie Faure (1), la peinture se décompose en fragments picturaux créant des actes intimistes d'une œuvre perpétuellement inachevée. Se perçoivent alors des scènes, les unes romanesques en des gestuelles invoquant la grâce divine, tandis que d'autres, idéalisant le sujet de cette œuvre, dépeignent une époque, en révèlent le thème et nous racontent une histoire à laquelle nous prenons part, en s'immisçant dans l'intimité de son auteur. Le tableau présente alors un instant fugitif, cependant figé sur la toile pour l'éternité ; moment furtif qu'il faut saisir pour en comprendre le sens profond que l'artiste y a insinué. Entre des lacis colorés d'ombres et de lumières à peine contrastées et qui laissent deviner la véritable intention de son auteur, l’œuvre toujours imparfaite dissimule toutefois ses véritables inspirations, comme la littérature classique qui s'évertue à transcrire l'esprit de la Lettre, ainsi que Balzac et plus tard Proust (et tant d'autres, inclassables, de cette nature intellectuelle, lesquels ont ajouté à la littérature), épuisés à dépeindre avec concision les actes banals de la vie courante. Lire la suite
Le genre dans une expression artistique relativise, en fait, la personnalité de l'artiste qui réalise son oeuvre selon des aspirations toutes rationnelles qui se veulent ancrées dans l’acception inspiratrice du sujet. Les questions appartenant aux exégètes de l'art, critiques en l'occurrence, ne surgissent point en son for intérieur torturé plutôt par le soucis d'accoucher (on retrouve ici la maïeutique de Socrate mise en scène par Platon) de son oeuvre en gestation. La précocité de l'être dans son devenir fut rarement au rendez-vous du génie ! Il se révèle en fait par lui-même, dès une première inspiration qui ne dévoile rien de son impérieuse envie de paraître ! C'est là que réside tout le mystère de l'art, de l'Art qui répond à ses exigences dont il est fait allusion dans notre critique. La musique n'est point épargnée par ces paramètres spirituels donc ! Jean canal.
Ouvre d'art contemporain à l'Hôtel Dieu. Toulouse. 2021.

Toutes les photographies figurant sur cette page ont été réalisées par Jean Canal ; à l'exception de celle qui le représente assis serrière son bureau de campagne, dans le Lauragais, en 1993 (cette prise de vue est signée Serge Cantié, photographe et journaliste toulousain).