CULTURE

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2éme lettre à une jeune fille.
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La France sut toujours rendre hommage aux femmes, notamment quand les sociétés du spectacle en firent des égéries à travers des rôles dévolus au public : les fans ont permis de les encenser souvent pour leur malheur. Aujourd'hui, se sont les réseaux sociaux qui les magnifient et nous les font connaître. Elles arrivent chez vous en un clic ! Inutile de parcourir des milliers de kilomètres, les distances sont réduites aux images, animées ou bien statiques qui vous interrogent sur la nature de leur existence... Il fallait donc s'immiscer dans les parties feutrées des réseaux sociaux pour découvrir que les Femmes sont en forte demande d'amour ! Facebook, entre autres, présente le sujet avec toute transparence, ne laissant masquer aucun piège dans le divertissement que ce sujet prodigue aux pauvres hommes qui commentent photos et brèves vidéos présentées. Si Jean Canal a osé pénétrer dans ce monde qui reste virtuel (la majorité des belles sont aux Etats Unis...), c'est non pas qu'il espérait se trouver une belle brune, mais de comprendre ce malaise qui se traduit, effectivement en tristesse sociale, faisant des victimes : les Femmes elles-mêmes ! Les réseaux sociaux ouvrent la porte pour un avenir concrétisant les relations dites virtuelles ! Les contacts foisonnent sur la toile, moyennant un système élaboré qui se sophistique dans la mesure de répondre aux "besoins" que les hommes et les femmes expriment : ici le désir d'être enfin aimé ! Vaste programme, dans une société où le mariage est définitivement banni des unions, fussent-elles sincères. Vivre à deux est encore possible et toujours envisageable selon des paramètres propres à chacun des partenaires ! Et la société est en train d'imploser en ce domaine, en ce sens que les Femmes prennent leur destin en main : elles ont encore besoin des hommes et donc partent à leur recherche...et en trouvent encore de disponibles... Bref ! le monde de l'amour lui-même change pour le bien de toutes, il se démocratise aussi, au même titre que la politique. Les femmes sont directes dans les relations : " recherche homme pour vie commune." Tel serait le slogan qui incarnerait cette volonté d'amour incommensurable auquel Elles prétendent et dont Elles espèrent découvrir...Les hommes leur doivent bien cette attention très particulière qu'il faut leur accorder au quotidien, en mémoire aux mères qui les ont portés dans leur ventre... Merci maman de m'avoir mis au monde : Jean Canal. voici mon coup de cœur (observez le petit clin d'œil...) Le haut de gamme demeure la Brune : ici.

Elles souffrent de leur solitude, du désamour et des infidélités de leurs compagnons avec d'autres femmes qui peut être souffriront à leur tour, le moment venu. L'âge est un critère qui chez elles les sanctionne ; l'arrivée de la ménopause avec le chamboulement que cela provoque sur leur corps, dans leur chair et d'un point de vue psychique, ne fait que pénaliser leur condition féminine. De surcroît, le schéma classique véhiculé jusqu'à nos jours, de la vie en couple, a complètement changé ! Voilà ! Cette curiosité apporte une révélation insoupçonnée, alors que l'on les croirait dotées de suffisamment de charme pour éviter de se retrouver seules et parfois abandonnées... Il faudrait plus souvent leur rappeler que nous les aimons...et les aimer réellement ! Quelques mots (ou maux) d'Une belle : "I have tears in my eyes" De clins d'œil coquins qui invitent à les rejoindre, là où elles veulent, aux petits baisers discrets invoqués sur des lèvres suaves de désir, Elles incitent à leur écrire, "Always you, only, to you see in my dreams..." Jean Canal. 24/04/2024.

L'Art de la Culture

PHOTOGRAPHIES &

PHOTOGRAPHES

Louis Daguerre serait donc venu à Pélissanne, chez des amis. Il en aurait profité pour expérimenter son procédé qui consiste à recevoir la lumière, l'image, sur une plaque de métal enduite d'argent, afin que le motif se fixât sur ce support. La chambre était née et la photographie aussi. Nous sommes en 1837. Il s'ensuivit que les travaux de Nicéphore Niépce s'adjoignirent aux siens de sorte que le procédé mis en place à l'époque permit de "photographier" tout et notamment les personnes. Démocratisé aussitôt dans le monde, le système, protégé par un Brevet déposé, changea le visage de la vie. En ce qui concerne, la prise de vue du clocher de Pélissanne par Louis Daguerre, le Daguerréotype ne fut jamais retrouvé. Seul e clocher est intact et demeure à la même place. En voici une photo numérique :

Hommage à GODARD, en préambule aux Rencontres d'Arles en juillet 2023

L’œil de Godard. Comment doit-on regarder ses films. J'ai fait l'expérience de m'absenter au cours d'un de ses longs métrages qui semble monter au fur et à mesure que les scènes se succèdent, notoirement connu qui était diffusé sur la Chaîne franco allemande Arte, celle qui détient toujours les meilleures thématiques culturelles. « Deux ou trois choses que je sais d'elle. » C'est le titre. Des femmes parlent à la caméra, donc aux spectateurs et à la société dans le miroir de laquelle, se reflètent leurs identités. Elles révèlent leurs intimités et la vie qu'elles mènent ou bien, comme aurait dit Jean-Luc, se démènent dans leur vie ! La question qui me vient, entre autres de celles à se poser, au sujet des femmes, était «qu'est-ce qu'elles attendent de la vie ?» Elles continuent à se confier à la caméra comme pour la prendre à témoin de leur condition sociale de femmes assujetties aux hommes. Autour de ce thème gravitent une foule de clichés -accord selon le sens et non la grammaire, comme le permet cette figure de style, empruntée aux Tropes : la Syllepse- godarciens (un néologisme à la Littré) sur les prix, la consommation, la cherté de la vie et ses difficultés de clore les fins de mois, suggérées dans certains plans de la filmographies très spécifique à ce film. L'allusion à la guerre du Vietnam est omniprésente, ainsi que le cliché à l'Amérique ! Des femmes sans vie véritable ; elles meublent l'existence. Un clin d’œil également sur l'aménagement urbain par des constructions, illustrées moyennant des grues en activité. Puis les postes à essence chers à Godard (A bout de souffle avec Total). Life, le magazine, apparaît à l'écran, entre deux acteurs, entre lesquels des photos de guerres tranchent dans la conversation, sans en interrompre les dialogues, traduisant l'effet de passivité des conjonctures conflictuelles banalisant la vie modeste des gens. Des scènes dans les cafés sont nombreuses où les conversations intimes allant jusqu'au sexe, le sujet éternel... En fait, rien de cette époque, les années soixante, ne lui échappe ! Je dirai même plus : on peut regarder du Godard en plusieurs étapes. Interrompre le film à une scène qui n'aura aucune incidence sur la compréhension de la suite. Godard fut en avance sur son temps qu'il devait regarder avec un certain « Mépris ». Tout au long du film, il en annonce les chapitres, illustrés par des regards statiques de la caméra figée sur des emblématiques symbole de cette modernité déjà dépassée par elle-même. Terminons sur les mots de Marina Vlady : «...et après ? ...et après ? ...et après ? » Post-Scriptum : c'est du pur Godard ! Jean Canal. 6 juin 2023.

Le prix Pulitzer attribué à l'agence AP mai 2023. L'AP est une coopérative de presse indépendante à but non lucratif dédiée aux reportages factuels. Depuis sa fondation en 1846, les journalistes de l'AP se sont souvent exposés à de grands risques personnels pour annoncer l'actualité et couvrir les plus grands événements du monde.


Vivian Maier. Un mythe qui a transcendé la réalité ! Peu s'en chaut de lui attribuer une biographie, cousue sur mesure, comportant des zones d'ombres, enveloppant le mystère de sa vie ! Cette femme, certes très originale, a réussi son passage à la postérité sans jamais n'avoir exposé une photographie. Elle photographiait pour le plaisir de la photographie. Ses photos restèrent des années close dans leurs films 6X6, privé de développement, comme si la vie se chargera de la suite de valoriser son art. Ce fut fait ! Cette femme, fort singulière dont on a dit et écrit tant d'histoires personnelles, nous a laissé une œuvre majeure dans le monde de la photographie. Arles l'avait accueillie, au cours de ses Rencontres annuelles, sans trop lui consacrer une place prépondérante dans les annales des expositions consacrées aux grands ! Elle demeure à part et c'est tant mieux ! Pourquoi la rapprocher d'une photographie qui recherche le cliché unique ? Les images se formèrent sous son regard aigu de façon naturelle, travail qui nous a livré un véritable chef d'œuvre historique de la vie sociale des gens. Mars 2023. Jean Canal.

Marie Bovo : une personne que l'on oublie jamais...

Exposition de Marie Bovo à Paris, Fondation Henri Cartier Bresson

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2009/2021 dates enchâssant dans leurs années les petits reportages de presselibre.fr, très singuliers, filmés à brûle pourpoint avec une caméra Haute définition, par soucis non du montage mais de la qualité des images : Le Squat, filmé à Esquirol, Toulouse, avant les modifications de l'espace urbain.. Cécile de la rue Saint-Rome. Et cette manif à Toulouse, quand la police furetait paisiblement dans les manifs. Ces reportages furent effectués de manière simple à vouloir absolument témoigner de la réalité de l'instant. Il fallait mémoriser ce qui allait de toute évidence disparaître sans laisser de trace..., de preuve tangible pour attester d'un fait ! Singulier furent déjà ces reportages, peu soucieux de l'esthétique ! En quoi l'Image devient-elle singulière ? L'est-elle par sa singularité intrinsèque qui lui confère, en effet, cette aspect, voire cette caractéristique qui la distingue des autres ?! L'Association qui s'est intitulée "c'est-à-voir", annonce déjà la couleur et en a décidé autrement en sélectionnant les photos des expositions, tout en tenant compte de cette singularité qui n'est pas forcément perceptible de chaque visiteur.  Néanmoins,  sommes  nous  certains  que  cette  singularité  repose essentiellement  sur  l'image  ou  bien  le  thème  qui  s'en  dégage...   En fait,  une  simple  image  suffit  à elle  seule  pour   en  traduire la  singularité  de  son  auteur qui quelquefois n'en a pas forcément conscience.  Le lien de notre seconde plate-forme de diffusion ici. Jean  Canal.  18/07/2021.  17H07MN.PENSEZ-VOUS que la Culture photographique survivra à l'épidémie qui s'abat sur les populations sans distinction d'appartenance sociale, de ce que jadis on nommait aussi la Race, ou bien épargnera-t-elle les artistes : ceux qui ne peuvent s'empêcher de créer, malgré des circonstances que tout laisse à l'abandon ?! Jusqu'à ce que mort s'ensuive dirais-je, en usant de ma première personne pour m'adresser à Vous ; c'est-à-dire les gens qui ne vivent que pour leur art ! Il faut se cultiver sans relâche et ressasser ce que l'on oublie ! (J'ai des perte de mémoire fréquemment ; mais je ne m'avoue jamais vaincu !).

ImageSingulières ne se laisse point intimider par les contraintes sanitaires judicieusement adoptées pour pallier au maximum à cette peste de Covid ! Il faut, chacun avec ses moyens, lutter pour ne pas abandonner la Culture sous prétexte qu'elle n'est point prioritaire dans l'existence. parce qu'elle nous nourrit ! Elle ne l'a jamais été autant, depuis les premiers jours de son absence. Les Festivals sont abandonnés eux aussi ; et on comprend pourquoi. Sous prétexte d'être privés de libertés plurielles, nous nous insurgeons contre un mal invisible qui ne cesse de se manifester sur les plus faibles, comme par lâcheté. Eh bien ! Ne sombrons point dans le spleen Baudelairien ; justement saisissons l'opportunité de nous cultiver encore plus que ce que nous ignorons. Le savoir et la connaissance amènent inéluctablement à la culture qui est toujours accessible par des moyens techniques et des lectures exhaustives qui nous rapprochent de notre Liberté !  Jean Canal. 28 avril 2021.

LITTERATURE & ECRIVAINS

Brigitte Giraud couronnée d'un succès rare qu'un écrivain (nous bannirons cette féminité orthographique qui sonne mal pour ce genre de sujet) obtient selon certains critères très spécifiques à la tendance et qui répondent à l'attente du jury -moult y ont brisé leurs plumes- : La lauréate s'en explique, par l'intimité qui habite son livre. La raison de sa reconnaissance repose sur l'écho qui est fait à cette intimité omniprésente dans le récit, au sein de la communauté qui se sent impliquée dans cette histoire. Vivre vite est en fait une parabole de la mort de son compagnon qui se tua dans un accident de moto ! Jean Canal. 4/10/2022.  Le 3 novembre 2022 à 12h53, modifié le 3 novembre 2022 à 14h30Ils étaient quatre encore en lice. Brigitte Giraud a remporté le prix Goncourt 2022 pour son roman « Vivre vite », publié chez Flammarion. Elle succède ainsi à Mohamed Mbougar Sarr, auteur de « La Plus Secrète  mémoire des hommes » (éditions Philippe Rey). Comme le veut la tradition, les résultats ont été annoncés au restaurant parisien Drouant. Brigitte Giraud est la 13e femme à remporter la prestigieuse récompense.

CHER CONNARD Virginie Despentes hors concours du Goncourt 2022 Rentrée littéraire sous la sélection de L'Obs et France Culture. Les préposés à la sélection des heureux élus au prix prestigieux, ne se sont pas laissés séduire par un charme désuet que le féminisme engagé au plus intense de sa détermination, cultive à outrance ! Un roman épistolaire retenu, lequel en fait n'en est pas un dans sa forme littéraire, mais un échange psychologique entre personnes atteintes de troubles relatifs à un excès de consommation d'alcool dont les effets sont similaires à celui de la cocaïne et une addiction aux drogues dites dures ! Les deux protagonistes de cette histoire dont les sources sont puisées dans un phénomène de société généralisé au sein-même des milieux clos de gens appartenant au Show-Business, les épistoliers, donc, s'adonnent à des rédactions de babillardes emplies de noms d'oiseaux. Et, à force de s'insulter, de se haïr, ils finiront par s'aimer ; selon la formule de Mélanie Klein qui démontra que de « l'amour et la haine » en ressort une complicité toute subjective qui de deux êtres ne font qu'un ! Un roman déjà vendu à des milliers d'exemplaires. Et vous devinez qui l'a écrit : Virginie Despentes ! « Non !? -Si ! Allez courage. Et bonne lecture... Jean Canal. 1er septembre 2022. Lire la suite.

FRANCE CULTURE sur la sellette ! Sandrine Trainer sème la terreur au sein du sein de "notre culture" ! Propriété publique, cette radio qui fait partie du groupe 'Radio France' est le patrimoine des Français qui seuls peuvent émettre des critiques sur son dysfonctionnement, étant donné que ce sont les impôts des Français qui règlent l'addition du fonctionnement de cette prestigieuse radio que nous envie toute la planète où elle est écoutée ! Depuis le départ inopiné de quelques emblématiques présentateurs d'émissions remarquables, (Alain Veinstein ne put fêter sa trentième année, à cause du con arrivé à la direction de l'époque), l'auditeur assidu que reste jean Canal, entre autres d'auditeurs frères, remarqua maintes fois des changements inexplicables qui consistaient 'à rénover', en changeant d'émissions, "dans un esprit d'ouverture" contestable sur 'ce' que l'on qualifie de culture ! Certains demeurent en place et ne semblent toujours pas subir de pression... Quel est le secret de la direction qui tant à faire la pluie et quelques orages sans vraiment de beau temps. Même Askolovitch, l'ami de la Police, a ouvert sa gueule, sur ce sujet précisément !!!  Jean Canal ; bien sûr. 28/09/2022. Post-Scriptum : on ne peut regretter les éminents présentateurs d'émissions des années 80/90, notamment, très intellectualisées selon "cet esprit" dédié à La Culture dans une société vouée à informatiser sa pensée...

La culture de la France Il faudra impérativement dresser un bilan de la culture française pour ne pas écrire "la culture de la France." Il faut y voir aucune prétention de ma part de laquelle je mets uniquement à profit à peine 40 années de pratique de la culture, en grande partie livresque, comme l'exige la tradition ; mais pas seulement puisque, durant ces années, la prestigieuse radio qui porte le nom éponyme du titre de cet article : France Culture, fut d'un enseignement supérieur inégalé par la diversité culturelle de ses émissions.

La Culture ainsi présentée peut se targuer d'avoir rayonné à l'instar de la volonté de François 1er. Depuis, ont fleuri des poètes, écrivains, artistes versés dans cette matière dont personne ne put en donner une définition rare de son usage.

Aujourd'hui, la culture est partout et tout est culture ! Elle est devenue pluridisciplinaire, au sens où elle inclut des domaines jusque là réservés à la masse populaire ; le football, entre autres, en est un embryon qui permet aux adeptes de ce sport de se considérer donc comme cultivés. Chacun en tirera la conclusion de son choix, le plus arrangeant. Ce n'est point cette définition commerciale qui nous intéresse, mais plutôt la source de ses fondements baptismaux qui se trouvent dans le classicisme traditionnel depuis les balbutiements de la langue française, vers 800 environ. N'allons point rechercher ce qui n'est pas, là où quelques historiens enclins à la cultiver outrancièrement, affaibliraient sa valeur intrinsèque.

La Culture classique repose dans une historiographie qui tient compte des siècles jusqu'au dernier que nous vivons, en se référant à l'antiquité pour ses arts. La Grèce, plus que tout autre région, fut le socle sur lequel le classicisme français s'est assis pour créer ses œuvres. Toujours présente aujourd'hui, notamment au Festival de Avignon, sont présentées et jouées des pièces raciniennes, cornéliennes et d'auteurs grecs, comme Eschyle et Sophocle. Cet attachement à la Grèce antique, distinguée sous le siècle de Périclès, est un signe qu'existe toujours une volonté de se référer à la culture dite classique, condamnée à demeurer dans les archives de la France.

S'il n'y a plus de place à l'imagination dans la création artistique et d'une façon générale dans la culture qui doit s'en accommoder, l'écriture qui se fait le moyen de critiquer le résultat de cette somme, se doit de lacérer sans parti pris, la création qui s'en revendique. A l'instar de Diderot d'abord et de Sainte-Beuve* ensuite, la critique comme le précise ce dernier auteur, se doit de discerner le vrai du faux qui se dissimule dans la présentation d'une œuvre, comme le fit judicieusement Diderot avec « L'Accordée de village », tableau de Jean-Baptiste Greuze, dépeint par l'auteur de « La religieuse », avec une acuité d'esprit qui confère au tableau toute la majesté du monde paysan, décrit avec justesse.

C'est d'ailleurs sur ce point que réside la difficulté de départager le talent du génie. De nos jours, le talent court les rues désertes de géniales conceptions qui l'eussent rivalisé dans un domaine où l'art trône en maître. On en devient dubitatif, en se questionnant sur l’œuvre présentée, que ce soit une peinture contemporaine, un écrit romanesque aux accents sociétaux ou/et une composition inscrite dans un esprit contemporain très prisé à Avignon, sur les scènes théâtrales. On comprend que souvent l'art en est absent et la culture galvaudée, vendue à prix fort ! Le marchandage de la culture a atteint son paroxysme dans sa représentation artistique universaliste. Aucun critère ne lui dresse des limites qui la confineraient à des codes de création. Autant si ce n'est plus que celle attribuée au sport, la culture, considérée toujours de classique, lorsqu'elle se réfère à l'antiquité et ses héritages des siècles advenus, revêt encore cette vertu inéluctablement dépositaire du Génie. Jean Canal. 20/09/2022. 

 *Sainte-Beuve eut mauvaise critique sur l’œuvre de Charles Baudelaire, condamné par lui, comme insanité littéraire. André Gide ne fut pas mieux que son prédécesseur, en ayant refusé le manuscrit de Marcel Proust, considérant que ces écrits bourgeois ne faisaient que dépeindre la vie d'un milieu fermé.

Un film : "Le sang d'un poète", Cocteau. L'époque se prêtait volontiers à des rencontres dans des milieux qui regorgeaient d'artistes en créativité permanente (les genres artistiques se mêlaient autant qu'ils défaisaient l'art de l'époque). Un temps pour circonscrire ses relations sujettes à des ruptures, Lee Miller ressent une vocation de reporter photographe, là, où le désir d'émancipation féminine se manifestait chez des femmes qui en jetèrent les principes. Les Photos de Colette, sur la fin de sa vie, marquent son histoire professionnelle l'ayant amenée aux camps d'extermination de l'Allemagne nazi, à titre de reporter de guerre ! Une exposition à l'Espace Van Gogh en présente un échantillon qui instruit sur ses intentions de photographier tout ce que ses ressentis lui insufflent, dans une inspiration talentueuse que ces photos évoquent dans une sensualité intrinsèque à ce lointain mannequin de mode. Jean Canal. 07/07/2022. Arles. Les Rencontres.

TOULOUSE MATIN, dès l'aube, janvier 2022 / masque obligatoire, dans la ville, de 8H du matin à 2H

TOULOUSE METROPOLE PLUS DE 100 000 MANIFESTANTS.  Une manifestation réalisée en bonne et due forme, sans heurt qui pût troubler ce rassemblement publique et non politique. En effet, une volonté ferme de faire connaître l'opinion de français unis pour la même cause : la liberté ! Les non vaccinés ne sont point des irresponsables, mais plutôt les seules personnes conscientes des dangers d'injecter des vaccins dont aucune statistique ne garantit l'efficacité médicinale. A Toulouse, où nous étions présents pour une prise de vue de la situation, nous avons pu constater un mélange des genres, issues d'une population appartenant aux classes sociales multiples. La manifestation n'appartenait donc pas aux gauchistes et à ces extrémistes de gauche qui vitupèrent à brûle pourpoint aux moindres tentatives de manœuvre de la part d'un gouvernement élu sous les auspices de la souveraineté de ce même peuple ! Non ! La manifestation de Toulouse, ce samedi 8 janvier 2022, appartenait bel et bien à la France ! Un peuple complètement exacerbé par les mesures impopulaires de la présidence éconduite par Emmanuel Macron. C'est un plaidoyer pour cette souveraineté du peuple qui s'est affirmée en ce jour, dans toute la France. Le faire valoir de la parole de la population a eu, pour objet, ce jour-ci, de faire passer un message à un Président qui diminue sa prestance avec un vocabulaire contraire aux bons usages de l'Académie française. A bons entendeurs saluts ! Jean Canal. 08/01/2022. Lien relatif à ce contexte

Toulouse année soixante-dix. Photo famille Canal. Copyright  TOULOUSE METROPOLE 2021 : reportage audio exclusif

Reportage au centre ville de la capitale occitane. Jean canal redécouvre sa ville plus d'un siècle et demie après l'arrivée de ses aïeuls, partis du Lot, de l'Ariège et du Tarn pour s'établir dans la ville à laquelle ils contribuèrent par son évolution, moyennant leur travail. De la Manufacture de Tabac, en s'arrêtant à la Poudrerie, faisant une Halte aux plus prestigieux restaurants comme le Lafayette, ses parents se sont distingués durant quatre générations. "Mon grand-père maternel contrôla le départ du Tramway, puis occupa une place d'infirmier à l'Hôpital Marchand rejoint au début du XX° siècle par mon grand-père paternel ; aussi étrange que cela pût paraître, ils ne surent point qu'ils seraient un jour de 1947, mes grands parents. En 1930 Ma Grand-mère acheta sa première maison, vers la Route de Seysses ; c'est là que Jean canal vit le jour et fit ses premiers pas..." Aujourd'hui, la ville n'a presque rien perdue de son charme provincial qui sait réchapper aux mégapoles excessives en construction anarchique. Néanmoins, des bâtiments ont complètement été gommés du paysage intrinsèque à son histoire. Certes, des aménagements d'agréments se multiplient marquant une volonté de préserver cette nonchalance toulousaine qui fut longtemps le pendant de Bordeaux, surnommée la Bourgeoise par les toulousains. Le tramway après avoir été supprimé (caprice des élus) est à nouveau en fonction. Plus de nature au centre, moins d'authentiques magasins ; quand bien même les traditionnelles enseignes surent également résistées contre le parisianisme de mode (aérospatiale oblige...). quèsaco ?! Avez-vous connu "la Grosse Chaîne ?", "Les Trois petits cochons ?" "L'Hermès ?" Etc. etc.  Vues pratiques des situations urbaines dues à une grève de zèle des éboueurs de la ville, lesquels ne semblent point épargner les visiteurs rares, s'invitant aux fêtes de fin d'année 2021. Un atteinte à la mairie de Toulouse qui peine à se sortir de cette gênante situation pour l'image d'une cité classée parmi les plus prestigieuses du Sud-Ouest. Les poubelles, nommée vulgairement sont l'image de la consommation nourrie d'une économie cautionnée donc par les consommateurs eux-mêmes (pourquoi devrions-nous épargner les responsables ?!). C'est l'occasion de mettre l'accent sur le consumérisme responsable de nos pollutions multiples et variées dans leur fond. Le chamboulement climatique encore une fois servi en plat réchauffé, ne semble toujours pas pris au sérieux. l'impasse est donc notable, au regard de sociétés qui sont en train de s'étouffer...

TOULOUSE TRAVAUX PRATIQUES. Une rénovation attendue depuis cinquante ans ! Dominique Baudis effectua à son époque sa part grandiose de réhabilitation des monuments prestigieux de la ville de Toulouse dont les abattoirs sauvés de justesse de la destruction par les spéculateurs ! Il en fut de même du Palais de Justice qui fut épargné d'une complète destruction. Le site de la Grave s'embellit d'infrastructures locatives, entrant dans le cadre du privé avec des logements vendus sur plan. Le procédé existe depuis des années. Il permet à l'entreprise d'obtenir des fonds pour assurer une large partie des frais de construction. Bien évidemment la construction se résume au rudiment de la maçonnerie pratiquée actuellement dans les grands ensembles dont pratiquement aucune œuvre architecturale ne réchappe (coffrage pour béton des murs porteurs). Le nouvel édifice qui supplée à l'espace laissé par l'ex hôpital construit dans les années soixante, admet des principes d'édification réduite donc aux matériaux les plus utilisés aujourd'hui : béton, placoplâtre, collage de briquettes foraines en façade pour faire échos à l'ancien hôpital de la Grave ! Il est situé sur un site historique de la ville, contiguë au Musée des Abattoirs. Donc soumis à respecter des normes de surface et de hauteur. Toujours dans un objectif de respect de l'environnement de plus en plus réduit en France et à Toulouse notamment, un espace vert est de facto prévu. Conçue à partir d'arborescences remarquables qui happeront les regards évasifs des passants hagards, cette nature sera circonscrite en un terrain partagé sur toute la surface de cet immense géographie urbaine, englobant le jardin Raymond VI et les parvis de verdures alloués au Dôme de la Grave en restauration : il faut porter chapeau Haut à Toulouse. Photos Jean Canal. Décembre 2021. Après la destruction des anciennes structures situées à cet emplacement, la nouvelle cité de quartier s'érige à un rythme ne connaissant aucune rupture dans sa mise en œuvre (c'est ici le point fort des méthodes modernes qui planifient au mètre cube près la quantité de béton à employer). Les anciens locaux qui occupaient cette surface ne présentaient, effectivement, plus les garanties de qualité énergétique requises pour répondre aux nouvelles normes européennes de l'habitation en vigueur. On ne peut donc point regretter ce qui tendait à vieillir en présentant des dangers pour les employés et patients de l'ancien hôpital. Les logements prévus en guise d'habitation d'un quartier autrefois populaire auraient tendance à être réservés à une clientèle confortablement aisée. Livraison prévue pour 2022, si la nouvelle vague covidale ne ralentit toujours pas la fabrication de matériels d'aménagement intérieurs. 500 000 habitants à Toulouse confirmés par une hausse annuelle de néo-toulousains happés par la cité occitane. C'est alors que se posent des problèmes majeurs de gestion sécuritaire. La police est-elle formée pour faire face à de plus en plus de délinquance ?Jean Canal. A suivre. Décembre 2021.

Tenue convenable préférée "On" nous propose Man Ray à l'écoute, sur notre radio de prédilection écoutée par Jean Canal, depuis 34 ans ! -Ouf ! Aucune lassitude ? Aucune critique sur les changements constants des programmes et la fin d'émissions emblématiques qui, il est vrai, finissaient par 's'enraciner'. Cependant, un grand regret et à la fois hommage à ceux-ci :  Jacques Duchateau, le fondateur de l'émission "Le Panorama". Lise Andriès. David Bénichou. Jacques Bens. Carmen Bernand. Paul Braffort. Michel Bydlowski. Pascale Casanova. Antoine Cassan. Jean-François Chiappe. Claire Clouzot. Roger Dadoun. Michel Field. Enrico Fulchignoni. Christian Giudicelli. Gilles Gourdon. Jean Goulemot. Guy Konopnicki. Serge Koster. Gilbert Lascault. Caroline Marot. Jean-Maurice de Montremy. Pascal Ory (de 1975 à la fin de l'émission). Marcelin Pleynet. Isabelle Rabineau. Lionel Richard. Jean-Pierre Salgas. Véronique Schiltz. Joël Schmidt. Leïla Sebbar. Antoine Sfeir. Antoine Spire. Anahide Ter Minassian. Claude-Marie Trémois. Francesca Isidorie. et tant d'autres du Panorama... Nadine Vasseur, productrice et animatrice de l'émission (1982-1997). Max Zins. Olivier Germain Thomas et Claude Merat. Heureusement il y a "Les Nuits de France Culture" avec Philippe Garbit !  Salut ! La culture vous situe dans un espace intemporel de la société et vous incite aux voyages, sans incidence de parcours. Dernière photo Giacometti, musée Granet. Reportage photographique, Jean Canal. Copyright 2019.

Le Modernisme comme référent à l'art pictural du XX° siècle, renouvelé au XXI° par les expositions qui lui sont consacrées. Le pointillisme apparaît avec Seurat, présent à l'Hôtel de Camont, cette année 2019. L'affluence ne manque point au rendez-vous des amoureux et passionnés de l'art, venus de tous les coins d'Europe. Une passion effectivement qui sacrifie au reste de l'existence, particulièrement chez les collectionneurs, comme ce fut le cas avec ces philanthropes et mécènes. Une telle collection, réunissant sous le même toit, les Chefs d’œuvre de la collection de Justin K. Thannhauser exposés au Guggenheim sont en partie présentés au public, à l'Hôtel de Caumont, à Aix-en-Provence, jusqu'au 29 septembre de la présente année. Manet, Picasso, Degas, Gauguin, Cézanne, Van Gogh, Braque et Matisse. Peintures et sculptures s'y confondent sur le sillon de documents retraçant l'histoire des Thannhauser, à travers des témoignages d'archives révélateurs sur le contexte de cette époque. Émouvant, cette présentation artistique se révèle par sa singularité en Europe où les œuvres de grands maîtres de la peinture sont réunis, comme autrefois lors des expositions particulières. Le modernisme est donc à l'honneur, après plus d'un siècle d'évolution artistique au sein de l'art traditionnelle en mutation constante, dans des mouvements revendiquant des courants dont ils s'inspirent systématiquement. On y trouvera également  kandinsky et tant d'autres complices de cette période novatrice dans l'art, fin XIX° première moitié du XX° siècle. Jean Canal, Visite en solitaire au Musée. 24 mai 2019.

Urbanisation au rythme accélérée du port de la Ciotat, considéré comme pôle principal des rencontres estivales. Toute l'année, l'endroit est fréquenté par ses habitants et touristes de passage. Les Calanques voisines font de cette baie une destination de choix de la part de ceux qui aspirent à vivre autre chose. Ancienne ville ouvrière. Tarifs de restauration abordables et disponibles à toutes les bourses. Un lieu où il fait bon vivre. Sécurité garantie avec une police municipale omniprésente à laquelle vous ne réchappez pas moyennant les vidéos de surveillance...qui ne semblent toujours pas percevoir les méthodes employés par les jeunes délinquants à l’affût sur les promenades des plages, en cette saison. Un jeune à bicyclette parcourt les lieux, oreillette en permanence en contact afin de prévenir ses complices des possibilités d'intervention rapide du groupe qui agira sur des victimes potentielles. Le pire est que la police en faction ne perçoit pas ce dispositif, rôdé autant que celui de la sécurité. De futures villégiatures réservées aux privilégiés sont en attente de construction. La réhabilitation des anciens quartiers du vieux la Ciotat fait l'objet de rénovations et l'aménagement du centre historique ajoute à cette ville portuaire autrefois communiste, comme le fut la Seyne sur Mer, sa voisine. Que deviendront les quartiers populaires, une fois que les logements seront remis à neuf ?! Pas une ville qui ne connaît une modification de ses infrastructures. Toulouse, Marseille, Bordeaux sont les dernières à avoir connu des changements radicaux de leur urbanisme. La gentrification ne produit -elle pas un phénomène d'exclusion de populations se repliant sur elles-mêmes, créant ainsi des ghettos où la culture du crime est le fondement de l'éducation ?! Jean Canal. 31 mai/1er juin 2019.

Ils sont quatorze à représenter cette association d'artistes qui exposent effectivement en Arles. Après une brève discussion avec sa fondatrice, Catherine Arniac et Danielle Gerlier* artiste exposant ses œuvres en la chapelle de la Charité, le sens de cette novation culturelle apparu clairement défini. Rien ne vaut une espèce de collectif pour soutenir l'art dans sa diversité, et lui donner libre cours dans sa complexité exhaustive, comme c'est le cas dans cette exposition. Photos, travaux plasticiens, sculptures, peintures et d'autres schèmes composites se retrouvent réunis en un lieu unique, frappé par l'historicité religieuse de l'endroit sacralisé par la présence des œuvres qui débordent parfois sur des formes phalliques... Il ressort toujours quelque chose de pertinent dans une oeuvre quelle que soit sa classification esthétique ; puisque l'art ne sait se distinguer que par son esthétisme qu'il soit valorisant ou bien diffament en son genre, au pis provocant ! Ici, l'effort est mis sur la création novatrice de thèmes nouveaux, fraîchement émoulus d'inspirations modernisées par le phénomène de la création dominante. Nous sommes en pleine contemporanéité, sans pénétrer l'art contemporain de manière intrinsèque, cependant. A voir et revoir. Jean canal. 3 mai 2019. Lire la suite.

Les impressions de lecture diffèrent selon les critiques littéraires et, à défaut, journalistiques, en référence aux études acquises. L'école du journalisme formate les étudiants en une méthode caricaturant les articles qui sont carrés et rédigés en un français compréhensible de tous !  Page 9. Après avoir fourni la description de la Sérotonine, en une phrase, libellée en préambule, commence la présentation de celui qui nous intéresse, étant donné qu'il va conduire l'histoire jusqu'à la fin présumée. L'exigence au café Malongo, précisée, le matin tôt, par l'auteur, atteste d'un mauvais choix très limité et indique d'ores et déjà que nous avons à faire à un manque de culture dans la caféine, puisque il existe des cafés qui par leur arôme, leur consistance et pureté du produit cultivé en mode biologique sur les hauts plateaux d’Éthiopie, revêtent des saveurs déclinant tous les goûts affinés pour des palais sensibles et délicats (ce qui n'est pas le cas de l'auteur qui, sous traitement de neuroleptiques, amenuise son développement sensitif). On est en droit de se demander, d'ailleurs, si l'auteur ne fut pas sollicité par la Maison Malongo pour promouvoir son produit devenu, effectivement, Michel, très populaire. Sur la même page on découvrira l'aversion pour l'homosexualité à laquelle l'auteur risquerait d'être confondu, par mégarde ou simple méchanceté, dans sa vie privée (on ne sait trop jamais quand est-ce qu'on devient pédéraste, effectivement -vaut mieux prévenir que guérir), en cogitant sur son prénom qu'il trouve féminisé par ses racines. La dernière phrase de la page 12, précédé par le mot « l'impuissance » à la fin du dernier alinéa, tend à rassurer que l'auteur bénéficie toujours d'érections... C'est à la page 13 que le récit confirme ce qui vient d'être subrepticement décrit, en faisant allusion à l'art de la renaissance italienne, comparé à une « pédale botticellienne .» Et c'est à partir de la page 13 que « L'histoire commence » vraiment avec la description fine et littéraire des personnages qui prennent place dans l'imaginaire de Michel Houellebecq que nous partageons sans disconvenir ; n'est-ce-pas ?! A suivre, bien sûr, de façon irrégulière à dessein de vous inviter à vous procurer ce chef-d’œuvre sans pareil. Jean Canal. 25 janvier 2019. Présence sporadique des testicules de l'auteur sous les aspects métaphoriques de l'allusion qui en est faite avec le personnage du livre : Michel Houellebecq bande toujours ! 4 février 2019. Jusqu'à la page 180, il est question de sexualité pornographique des femmes. Suite de la critique. 18 février 2019. Une erreur sur un sujet pertinent relatif à la musique est commise au cours de ses 180 pages dont je n'ai pas cru bon noter la page précise pour m'y référer afin d'en citer expressément le passage* et vous inviter à en faire l'analyse, itou, misant sur les performances de ma mémoire que je surestime excessivement (vous la retrouverez facilement). Il est fait allusion par le personnage principal du livre qui n'est autre que Michel Houellebecq, bien sûr (on songe à Hitchcock qui figure dans tous ses films, du moins les parlants, de crainte que la postérité l'oublie, sans doute -Tarentino fait "ça" également. Dans Djengo, il explose à la dynamite...). Une allusion faite donc au Groupe Pink Floyd et notamment à un de leurs albums qu'il nomme la vache, alors qu'il s'agit de "Umaguma", le plus psychédélique de tous, après le départ de Syd barret, of course. Atom Heart Mother est celui qu'illustre une vache en couverture. Plutôt que se regarder le sexe, espérant une forte poussée de ses testicules, réserve de testostérone, l'auteur devrait plutôt se faire "tailler une plume" afin d'affiner sa verve... L'écriture demeure, néanmoins, un chef-d'oeuvre annoncé unanimement par la presse. On s'incline devant cette peinture scripturaire de notre contemporanéité, réalisée par un auteur décrié à juste titre, puisque la talent qui est omniprésent chez lui a invité le génie à le rejoindre pour cette décomposition sociologique. Jean canal, of course. A suivre.... avec Houellebecq. *Page 144 exactement : extrait :"...il ressortit Umaguma. Le disque à la Vache." Jean Canal a fini par se lasser de la lecture du dernier Houellebecq, étant plus à la recherche d'ouvrages didactiques dont il avait déjà parcouru l'essentiel de ses réserves intellectuelles ; ce qui explique cette fin inopinée qui traduit l'esprit du livre... Salut ! Et longue vie à la littérature...
Suite Houellebecq. La citation du passage suivant est soumise à la censure pour les adolescentes auxquelles une interdiction est posée afin d'éviter des poursuites maternelles ! Page 188, deuxième paragraphe "De même, probablement essayais-je, [...], d'organiser un mini-cérémonial d'adieux autour de ma libido, ou pour parler plus concrètement autour de ma bite, [...]; je souhaitais revoir toutes les femmes qui l'avaient honorée, qui l'avaient aimée à leur manière."  Le récit se ponctue, effectivement, d'allusions faites au sexe de l'auteur comme un besoin de rappeler son existence, sous entendant une activité remplie de cet organe auquel l'auteur attribue des vertus exceptionnelle, dans un moment de pensée dédiée aux activités passés de ses copulations multiples. Au fur et à mesure que nous parcourons ce récit, un ris soutient notre lecture, illustrant l'ironie en filigrane qui enrichit et édulcore cette histoire, de sorte à ne point la jeter dans l'opprobre de Sade où le cloaque de la littérature porno ; paradoxalement, aucune offense n'est faite aux femmes et la sexualité évoquée dérive vers son apogée pornographique, traduisant un oxymore qui concrétise l'aboutissement de l'extase par laquelle passe cette forme asexuée de l'amour... Encore une fois Houellebecq maîtrise son sujet, d'autant plus quand il s'agit de se mettre en scène. 20 février 2019.

Je vous écris de là-basLa culture comme forme d'expression intellectuelle ; c'est-à-dire la manifestation d'un ressenti auquel chacun donne valeur sensorielle, sentimentale, émotionnelle et/ou historique. Soit le résultat de la création en forme ostentatoire afin de transmettre une part inextricable de l'entité individuelle de chaque acteur de cette créativité. Et le domaine culturel s'est démultiplié dans les genres de sorte à intégrer le paysage social comme référence humaine. La culture devient omniprésente. Elle occupe l'économie en recourant aux mécènes qui participent à son évolution, son expansion et sa reconnaissance au cœur des villes, notamment. Les musées s'exportent ainsi que les expositions qui se doivent d'être montrées, hors des frontières occidentales. C'est en soi un succès pour la culture qui entre dans le temple de l'art ! Jean Canal. 26/08/2018.

Rentrée Littéraire 2018 : 567 romans. Les choix de Jean Canal.

-"De l'Intelligence" Hippolyte Taine ; -"Discours sur l'ensemble du positivisme" Auguste Comte ; -La Cité antique" Fustel de Coulanges -; Proust contre Sainte-Beuve ; -"Portraits littéraires" (1844 et 1876-78), 3 volumes, Sainte Beuve. Si vous avez des tendances névrotiques provoquées par le refus de votre condition féminine, refoulée par des mimétismes contemporains, écoutez l'émission de France culture, ci-dessous. Courage ! C'est la seconde partie qu'il faut écouter et réécouter. Lire la critique de la rentrée.

Rencontre de Pétrarque à Montpellier

Le rendez-vous culturel incontournable de l'été. France Culture fait son show public dans la cour du Rectorat de la ville. Entrée libre, après une longue file d'attente. Cette année encore nous avons dérogé à cette rencontre, à grand regret. L'an prochain nous jurons, mais un peu tard, que nous y serons. Jean Canal. 17 juillet 2018.

ARCHIVE LITTÉRAIRE

Montpellier ouvre son espace à la 33° Comédie du livre représentée par de nombreuses Maisons d'Edition qui siègent durant trois jours sur l'Esplanade Charles de Gaulle. Débuté le 25 mai avec de prestigieux noms à l'affiche, comme le prix Goncourt 2018. Au hasard d'une rencontre, notre dévolu fut jeté sur sur Les Fivettes Eleonora Mazzoni mai 2018 qui a traité un sujet peu commun dans la littérature fictionnelle et dont les retentissements firent écho positivement en Italie : Les Fivettes de Eleonora Mazzoni, édité chez la maison d'édition "chèvre feuille étoilé." Traduction réalisée par Paola Casadei. Vendu à 15 000 exemplaires, ce roman a été porté au théâtre en Italie et en Allemagne avec un succès couronnant le talent de l'autrice. La fécondation "in vitro" en est le thème dispersé dans la vie privée des femmes désireuses tardivement d'avoir un enfant. Ce désir légitime des femmes qui aspirent à être mères, à un âge où la maturité en délimite les possibilités, présente des complications auxquelles toutes les femmes peuvent être confrontées génétiquement, dans une société fonctionnant sur des critères stéréotypés qui peuvent attenter à cette condition féminine .

En période faste à la reconnaissance identitaire de la femme qui subit encore des abus en tout genre, s'ajoute une plaie naturelle à sa condition sociale, celle d'enfanter à contre courant des faveurs de l'existence. Un ouvrage qui vient rejoindre tous les écrits jusqu'ici rédigés pour révéler les souffrances internes et intimes des femmes dont les "fivettes" sont à part entière la finalité inattendue du genre féminin. Jean Canal. 26 mai 2018.

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L'eau, sur les rives du fleuve, s'épand au-delà de ses limites naturelles, provoquant l'inondation des quelques bois qui commencent en ce point étendu. Que reste-t-il de l'amour courtois ? Le roman de chevalerie ayant définitivement disparu de l'écriture contemporaine et pour cause la littérature s'est dirigée vers des thèmes plus inscrits dans une demande de contemporanéité exigeante en psychodrames sociétaux qui relatent des faits divers convertis aux histoires romanesques virtuelles, il a connu une transfiguration avec Harry Poter qui l'a définitivement dénaturé ! Le fol amour empreint de parcours aventureux ne guette plus à la fenêtre l'arrivée du prince chevauchant à travers les campagnes, après avoir guerroyé contre les manants. Chrétien de Troyes, un juif converti au christianisme, laisse à la littérature médiévale une œuvre ample constituée de récits historiques inspirés par les légendes orales racontées jusqu'au XII° siècle. La part de l'Iliade et l'Odyssée n'est pas étrangère à l’œuvre arthurienne dont la plupart des écrits médiévaux s'inspireront en cette écriture qui conjugue l'antiquité au mode médiéval. Lancelot en est la figure emblématique qui à la fois séduit la reine Guenièvre et également combat avec succès les ennemis du roi Arthur son époux. L'infidélité déjà marque une rupture non pas avec l'amour, mais avec le serment de fidélité sous entendu dans l'acte de mariage; fût-il royal! Quant à la quête du Graal, plat puis ciboire où le sang du Christ eût reposé, il n'y eut que de rares vestiges pour en attester son existence ; seule la littérature lui donnera les apparences de la vérité christique encensée pour des causes religieuses évanouies depuis.Il est cependant important de croire aux mythes et légendes afin de s'évader d'une réalité ultramoderne qui n'a cesse de falsifier le quotidien en créant un monde artificiel, loin de l'imagination poétique. La littérature continue à créer souvent sur des faits réels et la plupart du temps en prenant à témoin sa propre vie !         
On ne sait plus exactement ce que l'on appelle culture et qu'elle en est encore sa valeur intrinsèque, si l'on se réfère à ses propres fondements qui puisaient leurs sources dans l'antiquité gréco latine avec les humanités en prime comme règle organisant le savoir et la connaissance, tout imprégnée des vers d'Homère et de ceux de Virgile, comme référent à la culture littéraire de l'humanité connue comme telle ! Ouf ! La culture aujourd'hui devient relative à l'esprit que l'on cultive en groupe ou bien isolément du reste de la masse majoritairement représentante de cultures populaires admises dans les salons spécifiques à l'audiovisuel ; France culture n'a pas réchappé à cet amalgame. Tout est culture ! Le sport y compris, englobant un mimétisme devenant culturel. En bref ! La Culture classique n'est plus une référence dans l'éducation qui tronquée de ses humanités adapte son programme familial à la conjoncture économique (encore !?) développant un pragmatisme social relativisant cette culture qui doit raisonner dans l'échos que autrui en fera.  Jean Canal. 6 octobre 2017.

Les Chefs d'œuvre de la collection de Justin K. Thannhauser exposés au Guggenheim sont en partie présentés au public, à l'Hôtel de Caumont, à Aix-en-Provence, jusqu'au 29 septembre de la présente année. Manet, Picasso, Degas, Gauguin, Cézanne, Van Gogh, Braque et Matisse. Peintures et sculptures s'y confondent sur le sillon de documents retraçant l'histoire des Thannhauser, à travers des témoignages d'archives révélateurs sur le contexte de cette époque. Émouvant, cette présentation artistique se révèle par sa singularité unique en Europe où les œuvres de grands maîtres de la peinture sont réunis, comme autrefois lors des expositions. Le modernisme est donc à l'honneur, après plus d'un siècle d'évolution artistique au sein de l'art évolutif dans des mouvements revendiquant des courants dont ils s'inspirent systématiquement. on y trouvera également   et tant d'autres complice de cette période novatrice dans l'art, fin XIX° première moitié du XX° siècle. Jean Canal, Visite policière au Musée. 24 mai 2019. Aix-en-Provence.
C'est au cours d'une balade romanesque que je me rendis à l'hôtel de Caumont pour y découvrir ce que la culture annonçait en la ville de Aix-en-Provence, à savoir la venue du Modernisme, personnifié par ceux qui lui avaient donné le jour vers le milieu du XI° siècle (1848 exactement). Sa manifestation de l'époque avait porté atteinte aux codes de la peinture qui appliquait scrupuleusement depuis des siècles ses méthodes de mise en œuvre classique, issues des inspirations de chaque artistes n'osant créer ce que leur pensée leur inspirait ! On le comprendra plus tard avec Picasso qui magnifie les incurvations des lignes et plus en amont avec le pointillisme de Seurat qui s'autorise la transposition visuelle de la perspective. Ce n'est point le sujet qui préoccupe l'auteur, ni le fond, mais l'espace à combler de sorte à lui restituer son réalisme. En partant d'aucuns principes, donnant libre cours à une liberté technique, la peinture connaîtra une forme d'épistémologie de l'art, semblant être définitivement libérée des contraintes académiques qui planent toujours sur la morale artistique ! L'exposition de l'Hôtel de Caumont aspire à nous faire rencontrer l'art dans toute sa splendeur créatrice. En s'y rapprochant ainsi, nous communions avec les peintres dont l'essence inspiratrice convoque en nous le désir de préserver une culture fragile pour l'humanité, préservant ainsi la démarche de la famille Thannhauser à laquelle l'hommage est rendu par cette représentation grandiose d'éloquence artistique. Jean Canal. 25 mai 2019. Photo Jean Canal.24 mai 2019.

Depuis 2018, ImageSingulières, l'ETPA et Mediapart s'associent à travers deux prix pour soutenir en commun des projets photographiques en cours qui s'inscrivent dans le champ de l'image documentaire : le Grand Prix ISEM, ouvert à tou.te.s les photographes et doté de 8 000€ le Prix ISEM Jeune Photographe pour les moins de 26 ans résident en France, doté de 2 000€ Le Grand Prix ISEM 2020 a été attribué à Christian Lutz pour son projet Citizens.
Né à Genève en 1973, Christian Lutz a d’abord été représenté par l’agence VU avant de cofonder en 2017 l’agence MAPS. Ce projet documente les mouvements populistes en Europe. Le photographe s’est rendu depuis plusieurs années en Hongrie, au Royaume-Uni, en France, en Pologne, en Autriche, en Allemagne et en Suisse, « sur des lieux (des villes) dont les municipalités sont entre les mains de partis populistes de droite glissant pour certains vers le fascisme ». Christian Lutz prévoit d’utiliser le prix pour, à présent, « parcourir l’Italie, l’Espagne, la Grèce, la Serbie et la Slovaquie ».
Christian Lutz recevra une aide de 8 000 euros pour poursuivre ce travail, qui sera exposé en 2021 au festival ImageSingulières.
Les projets de quatre autres photographes ont aussi retenu l’attention du jury pour ce Grand Prix : celui de la Belge Brigitte Grignet, travail en noir et blanc sur la Pologne à l’heure du parti ultraconservateur, le PIS, celui du Chilien Cristóbal Olivares, sur les violences exercées à l’encontre des Mapuches au Chili, violences autant psychologiques que policières, celui de l’Italien Alessandro Penso, sur les camps de réfugiés du centre de l’Europe, notamment traversés par l’épidémie du coronavirus, et celui de la Française Mélanie Wenger, qui raconte l’industrie de la chasse aux animaux d’Afrique aux États-Unis à travers l’histoire d’une famille de ranchers texans. Le Prix Jeune Photographe 2020 a été attribué à Julia Gat. Son travail, empli de couleurs et d’énergie sur des jeunes qui suivent un enseignement alternatif sans école obligatoire, illustre une certaine idée de la liberté de l’enfance.
Deux autres travaux ont aussi particulièrement retenu l’attention du jury : celui de Benoît Durand, sur les ravages du chlordécone, un pesticide organochloré toxique, aux Antilles ; et celui de Lauren Pearson sur un groupe de militant.e.s anarchistes, féministes, anticapitalistes vivant de squatt et d’actions sociales.

Sète sans photos ! Pas de photos sans Sète !

Le dossier sur Germaine Tillion une fois achevé, sera archivé dans la rubrique "Culture" du site. L'introduction de la conférence de l'historienne, Maguelone Nouvel-Kirschleger, vous est donnée sous forme de fragments aux archives audiovisuelles mises en lumière à cette occasion.   Jean Canal. 8 mars 2018.

HUIT MARS : UNE JOURNÉE POUR LES FEMMES C'est à Montpellier que la journée de la femme revêt une importance toute particulière cette année. La médiathèque Emile Zola présente, en effet, une exposition "d'archives de femmes." Des documents (photos, dessins, articles de presse, manuscrits, courriers, etc.) témoignent du parcours de certaines femmes ayant eu un rôle important dans la région. Ainsi, l'on découvre que Éléonore Roosevelt fut en mission secrète à Montpellier en 1946. L'épouse du Président des Etats-Unis préparait l'opération "Exodus" qui consistait à acheminer 4520 réfugiés juifs en Palestine. L'opération qui connut des déboires avec les britanniques sera l'occasion pour l'ONU de statuer sur la fondation de l'état d'Israël. Maintenue jusqu'au 30 mars, cette exposition vous plongera dans l'histoire de femmes qui prirent une part très active dans l'évolution sociale. Vous y apprendrez également que le premier Lycée de jeune-fille fut ouvert à Montpellier, ville savante par son académie fondée en 1706, en 1880. Dans le cadre de cette journée, à voir absolument jusqu'au 15 avril, Aurès, 1935 -Photographies de Thérèse Rivière et Germaine Tillion."Au Pavillon populaire, Esplanade Charles de Gaulle.

Le spirituel : soit une essence immatérielle qui ne transparaît pas dans l'apparence que le monde est en train de se donner pour complaire à lui-même. Plus nous nous écartons du spirituel, en considérant qu'il risque d'avoir une emprise néfaste sur l'individu, moins nous nous rapprochons de la vérité. L'évidence est telle qu'elle en devient imperceptible pour le profane ! Le spirituel lui confère toute sa valeur quand le monde recouvrant ses propres valeurs, correspond aux origines de l'humanité pensante. Et Dieu dans tout ça ? Dieu est immatériel lui-même et donc spirituel. Il se manifesta par sa création...laissée comme héritage en signe de patrimoine. Gardons de son passage la beauté du monde tel qu'il fut conçu ; c'est-à-dire réglé pour un équilibre dans toute chose avec l'application de deux notions qui le maintiennent en harmonie : amour et vérité. Aujourd'hui, cet équilibre est rompu ! Salut et à bientôt. Jean Canal. Revu et corrigé le 20 septembre 2017.

La littérature d'autrefois par Jean Canal.
Une cousine à moi à qui je faisais remarquer que le voyage pour moi trouvait sa richesse dans le spirituel et que le déplacement matériel ne m'apportait plus rien, reprit la pensée préconçue de ces stéréotypes véhiculés par tous, en ceci que si mes revenus étaient conséquents je voyagerai sans hésiter pour découvrir le monde merveilleux pour lequel elle se prend de passion effrénée ! Elle ne put s'imaginer un seul instant que ma façon de voir l'existence est strictement différente de la majorité des gens, et notamment de la sienne, tout simplement parce qu'elle vit avec des gens qui pensent comme elle ! En prenant du recul sur cet échange à travers les réseaux sociaux, plus précisément un mail via nos boîtes, je compris que son jugement intellectuel reposait sur la vie qu'elle avait menée jusqu'ici, essentiellement fondée sur un monde paradoxalement superficiel à l'existence et par lequel la valorisation de l'être se fait par le nombre : celui que les chiffres numérisent ! Jamais je n'aurais dû aborder ce sujet métaphysique, car c'en est un, avec elle qui après tout ne fit que rabâcher ce que les autres pensent, sans qu'elle s'accordât une véritable analyse sur mes propos interprétés avec banalité. En reprenant la philosophie de Lévinas, plus proche de notre temps, le responsable de cette échange a priori puérile, c'est moi qui aurais dû parler de la pluie et du beau temps... Néanmoins, aurai-je appris quelque chose d'enrichissant pour mon savoir personnel, si j'avais opté pour la météo ou bien la politique sociale de notre pays?! Ce n'est pas trop ce que pensent les autres qui est intéressant, étant donné que l'on réfléchit pour eux, c'est ce qu'ils disent sur ce qu'ils croient penser...

   Nous sommes dans le Sud de la France. Du pays des Héraults à celui des provençaux. L'individu devient commun, dans toute l'Occitanie, territoire purement créé par Nicolas Sarkozy qui y a vu un intérêt politique, de telle sorte que même les catalans ont été inclus chez les occitans ! En perdant cette différence culturelle et linguistique, la division a permis d'épandre son règne dans la totalité des côtes méditerranéennes. Les seuls réfractaires demeurent, eux, intacts dans l'identité qu'ils défendent, armes toujours prêtes à sortir des placards ! Et c'est tant mieux... Les Corses sont des corses Point barre. Personne n'a vu arriver le ridicule de cette farce : l'Occitanie est partout. La langue nulle part ! Jean Canal.

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Le Marathon des Mots fut une expérience décevante en ce sens qu'il n'a rien apporté d'enrichissant aux lecteurs assidus que nous sommes, à la Rédaction de presselibre.fr et, de façon globale, à nos lecteurs. Cependant, il fallait y aller pour pouvoir émettre une critique fût-ce-t-elle modérée dans son exégèse. La plupart des personnes bousculées dans les files d'attentes interminables pour assiter à cet événement culturel dédié à Toulouse, ces personnes sont issues des classes moyennes et bourgeoises dont certaines constituent le corps enseignant venant prendre le pouls de la littérature, malmenée depuis quarante ans. De culture, il n'y eut que celle que nous possédons déjà, en l'ayant parfaite chez soi, révisée pour les circonstances, au demeurant fabriquée à la mesure du savoir qui intéresse chacun d'entre nous, particulièrement. Les Lettres admises dans le corpus des Sciences Humaines ne coïncident que très rarement avec les Sciences Sociales qui se consacrent plutôt à un esprit cartésien -ce qui n'empêche point à une scientifique de bouquiner...et d'être fort cultivé ; bien sûr. Les "gens" venus donc ici, étaient motivés par le spectacle qui présentait des acteurs de la société culturelle, connus par leur notoriété publique donnant ainsi référence à la lecture qu'il faisaient des auteurs choisis par les Maisons d'Edition qui en assuraient une participation engagée. Et c'est là que revient le problème de la lecture d'un auteur, de l'interprétation de son texte et de sa pensée (traduire, c'est trahir). Qui peut trouver le ton de la lecture des poèmes d'Arthur Rimbaud, si ce n'est une interprétation académique relevée par Louis Jouvet (Entrée des Artistes). Tout le problème de la littérature est là, posé sur le pupitre comme un devoir à exécuter et dont il faudra résoudre l'énigmatique écriture. Certes, tout est une question de ressenti, d’appréhension, de feeling ; mais au niveau strictement individuel, personnel et caractéristique à son vécu.  Jean canal.

CARNET DE VOYAGES

«Âme impalpable de l'immortalité perpétuelle où se meut la pensée. Jean Canal.» 

 
"Le voyage ne repose pas que dans un départ physique, caractérisé par un mouvement orienté vers un endroit différent de celui où l'on se trouve, à l'instant précis, quand on ressent l'ineffable besoin de partir, mais il réside plutôt dans cette capacité intellectuelle, cette incommensurable force de l'esprit de "pouvoir" se projeter hors de là où l'on se trouve résentement. Seul cette notion métaphysique possède la prouesse d'effectuer ce déplacement dans l'espace sans pour cela mouvoir son corps. Il ne s'agit pas de transition des schèmes attribués à l'âme dans une atmosphère spirituelle, mais de la capacité d'en imaginer la réalité qui en émane ! Tous ceux qui ont entrepris des voyages matériels n'en sont qu'à moitié revenus, ayant laissé une partie d'eux-mêmes là-bas ! Le monde tel qu'il se présente est ennuyeux, les gens vidés de toute essence spirituelle et sans véritable bonté. " Jean canal.
Noélia me renvoie des photographies que je lui avais réalisées, dans mon grenier, rue du Sénéchal, à Toulouse. Toute une série fut faite sur cette jolie fille. Appréciez selon votre sensibilité artistique...
Visite de la Chambre de Jean Canal, il y a 11 ans, en sa demeure privée, en terre toulousaine.