SILENCE ! J’ÉCRIS…

By | 28 mars 2024

Le message éternel

Jean Canal en Lauragais 1993. Photographie Serge Cantié, Photographe. Copyright

              "Je vous écris de là-bas pour vous avouer que vous ne me manquez point. Ma mémoire a définitivement effacé vos noms et visages que je ne saurais plus reconnaître, s'ils se présentaient à moi. Une espèce de complète indifférence à votre encontre est venue s'instaurer en moi de façon très naturelle, en me convainquant que vous n'avez jamais réellement représenté une valeur quelconque pour mon être. Je n'irai donc, ni à vos anniversaires, ni à vos mariages, ni a vos baptêmes, ni à vos divorces et encore moins à vos obsèques. Évitez, je vous prie, de me solliciter pour une quelconque invitation qui aurait de l'importance à vos yeux, sous prétexte qu'il vous ferait plaisir de m'avoir à votre table (d'ailleurs, vous ne savez point cuisiner et les vins que vous choisissez sont sélectionnés par rapport à leurs prix et non leur cru ! Et s'il vous arrive de tenter une confection culinaire, vous réduisez la qualité des produits achetés trop bon-marchés pour être honnêtes... -restez donc entre vous : les gens que vous fréquentez, vous ressemblent, formant ainsi une communauté stéréotypée, infréquentable.) Vous savez pertinemment que quand on est mort, ceux sont les vivants qui vous reprochent de ne pas l'être ! Et si jamais vous n'assistiez pas aux miennes, d'obsèques, on vous le reprochera ! Tandis que moi, je vous inciterais plutôt à vaquer à d'autres occupations plus réjouissantes, vous évitant des faux frais chez le fleuriste du coin et des coûts de carburant en hausse ! Par contre, je ne saurais trop vous conseiller un copieux repas dans un très bon restaurant, à vos frais s'entend, en choisissant du vin digne de ma mort, serait une décision plus judicieuse que d'aller afficher un profil de regret du départ de ma personne. Bref ! Le jour dit, faites-vous porter-pâle..." Bien à vous, Jean Canal.

Marguerite Maguy B

Désormais, j'aurais toujours une pensée, fugace soit-elle en devenir du fil d'un temps, lui-même appelé à s'étioler, avec l'âge inéluctablement chevillé au corps, comme le mal de vivre de Maguy, réservée à l'égard de cette femme-adolescente qui tout simplement manqua d'Amour ! Sans Amour, la vie n'existe pas ou plus ! Maguy comme elle s'affubla elle-même de ce sobriquet, inconvenant à mon goût, certes, qui ne lui sied point au vu de cette âme sacrifiée sur l'autel de la répression enfantine ; Maguy entra dans ma vie, alors que je la menait avec une tranquillité déconcertante, nonchalamment cultivée à l'escient de mes pensées demeurées intactes, depuis ma première rencontre avec celle qui allait devenir ma plus fidèle maîtresse de mes nuits blanches : la Littérature ! « Réveille-toi, ô mon Amour ! Il est l'heure de t'occuper un peu de moi, qui t'aime depuis toujours, quand, enfant, tu montrais déjà tes écrits ! Il te faut écrire, Amour de moi.»

Pour le détail de la condition des pupilles, en France, jusqu'aux énièmes réformes des lieux d' « incarcération », en vigueur jusqu'aux années soixante-dix, je me dois de vous citer cette anecdote, concernant Marguerite, relevée dans un ouvrage très spécifique à ces sujets : « Le cachot est un parc à cochon. Ce n'est pas un être humain que nous avons devant nous à l'ouverture de la cellule, c'est une créature échevelée, à la figure hâve, le plus souvent recouverte simplement d'une chemise et d'une robe et parfois seulement de cette robe, l'atmosphère est froide, une odeur d'enfermé, de pourri empeste l'air, dans un coin de la cellule est une paillasse avec des couvertures, le plancher est ordinairement froid et humide. Il existe des cellules particulièrement infectes, ayant eu la curiosité de mesurer l'une d'elles, j'ai constaté qu'elle faisait deux mètres de long et de haut et soixante-huit centimètres de large...» (extrait du rapport d'inspection sur l'état sanitaire. 1948).

Certes, soixante-huit centimètres de large, suffit amplement pour baiser ! Penserez-vous...

Stop, nous n'irons pas plus loin, vous croiriez que j'affabule pour défendre une cause ! Je n'en défend aucune, je rappelle seulement les erreurs des uns et des autres... Quant aux sacrifies de celles qui ne demandaient sans aucun doute d'être amendables, elles ne purent jamais exprimer les véritables raisons de leur venue en ces lieux ; les causes sont si profondes que les rechercher risque de vous perdre dans les abysses de la folie !

Le conseiller à la Cour d'Appel, Louis Proal, établit un bilan désastreux pour la République, dans son livre « l'éducation et le suicide des enfants.» Sur 8716 suicidés en 1902, 2018 sont des femmes, 373 des mineurs de 16 à 21 ans et 159 des enfants.»

Merci de m'avoir lu,                                            Jean Canal. Nuit du 28 mars 2024.

Les prolégomènes de la pensée, s'ils devaient exister se résumeraient à un condensé de verbes au sens où les entendaient les Grecs anciens, à savoir le Logos λόγος, et surtout, au texte anciens issus de la Vulgate romaine In principio verba erat, qui n'est autre que l'ancien Testament dans lequel apparaissent nettement les textes de la Torah juive : transmission de la pensée de Yahweh à Moïse. C'est-à-dire que avant le verbe, il y eut la pensée, phénomène naturel, donc, par lequel naît l'expression pas encore écrite, mais formulée par des onomatopées semblables à celles du nouveau-né qui tend à émettre une vocalise afin d'exprimer cette pensée native d'un mouvement humain, dont l'enfant ignore tout. Dieu en est absent, à ce niveau-ci, ni le spirituel, ni les formes religieuses ne se peuvent être ostensiblement présentent. Le souffle, celui du Soufisme, le Pneuma grec πνεῦμα que parfois les vents transportent au loin vers des âmes aspirant à communiquer, se formalise par des spasmes hautement évocateurs de l'esprit ! Tout repose sur la Pensée profonde de soi envers l'autre, sans aucune interférence adverse qui détruirait la pureté du message : message d'amour, ici, qui est reçu, sans conscience aucune de la part de l'être absent des sentiments qui l'habitent. Voilà ! Vous en saurez suffisamment pour en tirer toutes les conclusions qui conviennent à l'usage que vous en ferez, selon vos capacités à recevoir le bien, le bon et le beau. Voir à ce sujet Plotin, les Ennéades. Jean Canal. 19 mars 2024.

J'avais su préserver le rêve des atteintes constantes portées par des personnes me rappelant que l'on ne faisait pas sa vie sur un nuage. Voilà plus d'un demi siècle que ma vie s'est construite avec les rêves, entre ciel et terre et le plus souvent, il est vrai, perché quelque part ailleurs de là où généralement je me trouve. Le voyage est intérieur : on peut aller très loin en demeurant sur place... Certes des nuages, j'en suis descendu, étant donné que la société ne prend guère en considération ce genre de définition de l'existence. Les rares qui s'y ont adonné, avec succès pour certains, mais toujours œuvrant dans une vie difficile d'accès où les autres ne peuvent pénétrer, sont entrés dans la postérité littéraire ; je n'en demande pas autant ! Seuls Baudelaire, Rimbaud, Lautréamont et avant eux Gérard de Nerval (doit-on, pour ne froisser personne, songer à Paul Verlaine?) Aujourd'hui, en ce mois de mars 2024, rêver est plus que jamais nécessaire pour s'écarter du délire général des sociétés, voulant gravir les étapes d'une économie mortifère qui nous emportera tous, y compris ceux qui la produisent. Alors, pensez un peu, Jean Canal doit impérativement cesser de se balader dans son monde où il crée un univers réservé à un entourage restreint constitué de gens que l'on ne croisent jamais ! Autant le fusiller sur la Place publique, après un jugement populaire, afin que l'Histoire se souvienne que la Plèbe se sera suicidée selon sa propre volonté. La Justice en ce domaine ne prévalant pas, elle demeure donc passive sur ce qui n'entre pas dans le cadre des Lois humaines !

LA NOUVELLE En ce mardi 12 mars de cette année courante, j'avais presque oublié le prénom de celle rencontrée inopinément un jour de pluies abondantes qui s'abattaient encore en pays occitan, dans le pays narbonnais ; et pourtant, à Elle, j'avais songé à lui demander comment elle se prénommait, certes prudemment, presque formulé du bout des lèvres par craintes d'accuser un refus. Par déférence à ses attraits 'délicieux dont j'étais d'ores et déjà épris, je me précipitais dans mon histoire romanesque que j'étais en train de faire naître, à partir de sentiments conjugués dans d'indicibles pensées, subrepticement surgies de cet instant heureux, annihilant ainsi tous les malheurs, dernièrement survenus. Mon grand malheur, dans un tel contexte, est que je finis par oublier ces visages, si je ne les vois pas trop souvent, lesquels sont remplacés par d'autres, comme durant ces moments de halte en un lieu qui m'est familier, où je me trouve actuellement, espérant que celle qui m'y rencontra, revint me voir... Donc, cette injonction dernière ne se formula pas et me permit d'espérer une prochaine rencontre qui, cette fois-ci, se rapprocherait des sensations que nous partageâmes déjà, l'un pour l'autre, sans en comprendre les raisons qui faisaient que nous fûmes attirés l'un vers l'autre. Chez ces êtres voués à une attirance réciproque, ni l'un, ni l'autre ne sait réellement pour quelle raison ce choix s'effectue, en surprenant leur attention plutôt occupée à de quotidiennes tâches civiles, obligeant à occulter ses sentiments amoureux pour un être. Une espèce de passion soudaine naît d'abord dune apparence ineffable et s'accroît ensuite moyennant des rapports qui s'établissent de façon singulière, sans presque n'avoir provoquer un quelconque intérêt d'où sourd toujours une raison, pas forcément explicable. Connaître son prénom ne fut qu'un prétexte pour aller plus loin dans ce que je pressentais devenir une belle histoire d'amour. Ce serait le couronnement de tout une vie de terminer mon existence à passer du temps à prendre soin d'Une Belle, en entreprenant tout ce dont une femme attend réellement d'un homme ; à savoir la libérer de ses obligations quotidiennes qui l'emprisonnent, elle aussi. La servitude à l'autre s'instaure à l'escient des désirs de l'autre... Et il est vrai qu'une femme en remplace facilement une autre, quand bien même crûmes-nous y être très attachés ; contrairement aux apparences qui en signifient la sentimentalité, les êtres possèdent le pouvoir de séduction qui gomme, celle que l'on croyait être sienne. Celle que j'attends, jusqu'à un certain jour, pas plus, est tout simplement jolie. Elle n'est pas simple. Cependant, je lui plais ; c'est déjà un atout ! Je ferai le reste afin qu'elle se sente en confiance, rassurée et aimée (son mec l'a abandonnée, elle aussi !). Bref !, si je n'en parle pas, c'est quel n'est pas venue... 12 mars 2024.

Abandonnons les cons à leurs vies puériles et investissons-nous dans la lecture. Laissez-moi plutôt vous conter mes aventures romanesques au sein de...la Littérature, au quotidien -la nuit- de mes lectures, soient-elles abrégées ou bien continues, comme avec des auteurs majeurs dans le monde des Lettres (aucun contemporain, par contre ne détournent ma pensée de mes investigations dans des domaines précis qui m'orientent vers une autre vie repensée à l'aune de grands changements dont vous ne semblez toujours pas prendre conscience et c'est tant mieux...). La Comédie humaine de Balzac revient au goût des nouveaux jours ; les miens. L'existentialisme dans "La Peau de chagrin" présentée de façon fictionnelle me laisse pantois et quelque peu dubitatif sur cette interprétation de la vie, son sens et sa fin ultime. Puis, il y a Pauline ! Heureusement que Pauline est là pour vous faire rêver, comme la jeune femme rencontrée quelques minutes en une ville de province, ce samedi 2 mars. Le même effet se produisit avec Eugénie Grandet qui devient séduisante sous tous les points. C'est d'ailleurs cette association d'idée qui me fait revenir sur le romanesque de Balzac, précisément ici. Les personnages de l'auteur existent bel et bien dans notre société ; il suffit de les trouver, sans jamais les chercher, en tombant dessus, au détour d'une rencontre. Ces deux femmes conjuguent une entité singulière, comme chez la plupart des personnages de Balzac (Le lys dans la vallée est significatif de ces traits de caractère.) Alors, à un moment donné, je fus en présence de cette féminité que le quidam ne perçoit pas : une femme quelconque, du moins en apparence, m'expliqua certaines chose simples qui éveillèrent en moi une nouvelle façon d'envisager les rencontres : elle revêtait à la fois la beauté imaginaire des deux héroïnes de Balzac, mais qui plus est, elles incarnaient à elles seules leur caractère. A bientôt. 3 mars 2024. 

C'est à partir d'une photo moins érotique que celles que j'avais intentionnellement publiées, prise par la troisième femme que l'on ne voit pas : Delphine que l'idée me vint, en la regardant presque un demi siècle plus tard, de rédiger sur le contexte de l'époque ; parce que, effectivement, ce fut une période rare en enrichissement humain. Le faux mourant alité sur sa couche, c'est bel et bien Jean Canal, moi-même, donc, qui se fait dorloter par les filles avec lesquelles, il vécut de nombreuses années à Toulouse, centre ville, soit à peine cinquante mètres de la Place du Capitole... C'est dire que le lieu fut propice aux rencontres. Et quand de nouvelles filles arrivaient, rapatriées par les accoutumées et plus anciennes, les nouvelles invitées savaient déjà chez qui elles arrivaient : "Voilà, Jean, c'est Lui !" Et moi, je demandais toujours leurs prénoms, par curiosité. Elles avaient fini par prendre goût aux miens et adopter mes habitudes. Elles invitaient des copines chez moi où musique, lecture et autres agréments se pratiquaient naturellement. Elles avaient pris l'habitude de m'embrasser sur les lèvres, chaque fois qu'elles arrivaient. Je finissais par ne plus être chez moi. Et mon goût pour ces êtres merveilleux me fut immodéré de telle sorte que je m'abandonnais délibérément à leur sensuelle volonté de faire de moi ce qu'elles désiraient. Ne vous y trompez pas, elles possèdent une sensualité envoûtante qui encore aujourd'hui me captive : elles modifièrent le regard que je dépose toujours sur les moindres parties de leur corps, lorsque une apparaît distinctement des autres. J'étais confronté au sain des sains de la féminité ; et ayant presque oublié mon omniprésence, elles disputaient sans égard pour ce que j'entendais sur les quelques mâles qu'elles rencontraient, en dehors de mes pénates, s'entend ! Chez moi se trouvaient du thé vert, des bières et quelque chose à grignoter ; car, la plupart était étudiante, sans trop le sou et étirant les fins de mois, sur les frais occasionnés par des sorties nocturnes torrides... A suivre, selon mes inspirations...  Dernier jour de ce mois de février 2024. Jean Canal.

vous conter une brève anecdote, composée en forme de récit, bref !, pour ne pas abuser de votre temps qui, je n'en doute pas doit être si précieux que vous oubliez de le vivre. Ce n'est point ce dernier mot qui m'interpelle, parce qu'il est si vide de sens eût dit Diderot, dans sa correspondance avec d'Alembert (les deux principaux compères de l'Encyclopédie), mais celui de la Liberté et de son verbe, conjugué à toutes les formes verbales possibles que la grammaire autorise dans sa forme. "La Liberté" vécue pleinement, dans son état : "Je suis libre !" Libre de vivre selon mes pensées qui, vous vous en êtes aperçues, ne correspondent point aux vôtres, non pas parce les miennes sont meilleures, mieux que les vôtres et que sous quelques prétextes, j'eusse trouvé la pierre philosophale (quoique là où j'en suis de mes lectures, je risque fort de l'approcher et même de la caresser...) ; mais votre façon de vivre ne me convient pas ! Votre façon de penser également ne me correspond pas ! Et quand on n'a pas sa place en un monde souillé, on s'en va, sans se retourner, sans grâce pour ceux et celles qui ne connaîtront autre chose de mieux, malgré leurs vains efforts répétés de se positionner parmi les leurs. Le grief, en fait, et vous ne l'avez pas compris et vous ne le comprendrez jamais puisque il vous est chevillé au corps de façon intrinsèque, repose dans la pensée, cette pensée qui est la vôtre : ce qui est répréhensible et impardonnable, n'est pas ce que vous dîtes, même pas ce que vous faites, mais ce que vous pensez ! Alors, il y a longtemps, lorsque, seul, je descendais la nuit dans les arcanes du Grec ancien, jusque à en composer des thèmes (vous connaissez toutes la Version et le Thème), je ne me rendis point compte que ce monde merveilleux du Savoir et de la Connaissance m'éloignait doucettement des sociétés puériles que vous avez érigées, sans tenir compte des conséquences graves qu'il adviendrait un jour ! Ce jour est là. Et un autre promeneur solitaire que je rencontrais de temps en temps, au cours de promenades, sachant la passion que j'avais pour un domaine intellectuel type et connaissant mon engouement pour les Lettres, me dit, tout en m'ayant observé durant des années, "Tu finiras, seul, dans un tonneau, comme Diogène !" Non pas sur les places publiques avec une écuelle en signe de mendicité, mais dans les lieux désertiques où la nature humaine est revenue aux sources de la Pensée. J'aurais pu lui répliquer, à l'époque, que l'on vient seul au monde et que l'on meurt seul. D'ailleurs, les membres de ma famille, grande et vaste famille qui sont vos semblables -répliques identiques qui s'ignorent- me demandaient "as-tu pensé à ta mort ?," sous entendant, sans aucun doute que cet incident de vie, programmé, adviendrait bien un jour, je répondis à ceux qui voulurent l'entendre : "Quand les premiers signes de ma mort apparaîtront, j'entreprendrai un petit voyage en un endroit précis dans les Pyrénées, où je fis de la randonnée ; là, je me laisserai mourir, en un lieu caché, sans aucune trace d'identité, comme je fus venu... De cette façon personne ne saura jamais que je suis mort !" C'est beau, n'est-ce pas ?! Je vous dis donc adieux. Jean Canal. 12 février 2024. 

Thomas d'Aquin dit le Saint «Fais pas chier Connasse !» Phrase composée à la forme impérative. Une analyse grammaticale révèle, en effet, une insistance par l'injonction qui caractérise un ordre sur l'intention donnée à la susnommée, anonymement précitée afin d'élargir la possibilité du nombre important auquel s'adresse cet ordre ! Mise en exergue moyennant les guillemets ouverts, suivis du point d'exclamation !, le seul nom commun utilisé appartient au registre de la vulgarité pas que populaire, selon le contexte où elle est prononcée. Le verbe « chier » est une pure métaphore : c'est-à-dire qu'il doit être interprété au sens figuré, de sorte à libeller l'image métaphorique qui illustre la situation..! La locution adverbiale de négation, privée ici de la seconde partie de sa composition orthographique officielle, accentue l'insistance sur la formulation de la supplique «Fais pas chier». Qu'est-ce qu'une connasse pour une femme qui subit cette insulte, la plupart du temps injustifiée ? Tout simplement une femme dont la seule présence non seulement ne mérite pas ce titre, mais qui pis est dégage une gène par son entité à celui qui la prononce (l'insulte)! Nous en resterons-là. 8 novembre 2023. Jean Canal Curriculum Vitae

Il s'agit de lectures appartenant aux Pères de l'Église. Saint Augustin. Saint Thomas d'Aquin et le grand Avérroés. Aristote, auxquels ses trois figures du monde des érudits se référent, lui, fut éminemment connu pour son Lycée dont la conception reposa sur cet esprit épistémologique cultivé à l'escient de l'appréhension du Savoir et de la Connaissance. Les matières, à ce jour, en sont demeurées intactes, telles que le philosophe voulut les laisser disponibles aux générations successives à la sienne. Son traiter de l'âme apprend beaucoup sur l'ignorance de cette époque lointaine. Non pas que nous en sachions plus aujourd'hui, mais le sujet désuet a chu dans les organes religieux qui en ont détourné la propension originelle de sorte à en contenir son essence,  pérennisée dans l'éternité de l'existence, au-delà des limites terrestres. A partir du moment qu'aucune étude fiable n'en démontre le contraire, toutes sortes d'hypothèses sont permises. Et les charlatans de la pensée s'en donnent encore à cœur joie. Thomas d'Aquin paraît le plus à même de s'être rapproché de la vérité suprême de la "nativité" du monde. Il a recherché la voix la plus sûre afin d'y parvenir suivant les modèles de pensée de ces prédécesseurs qu'il cite en exemple. Avérroés en disputa les thématiques en mettant à profit sa perspicacité fondatrice d'idées. Son intelligence debouta tous ses ennemis religieux pris aux piéges de leurs contradictions. Le seul sujet qui ne fut abordé et dont les Sufistes feront leur sacerdoce jusques aujourd'hui reste La Spiritualité oubliée de nos contemporains.  Janvier 2024. Pax Tecum Sit.

Les derniers survivants du XX° siècle. Une Histoire achevée dans le chaos social et culturel ! Tant mieux qu'ils ne soient plus de ce monde, le vôtre : celui que vous êtes en train de détruire. C'est une belle réussite pour une carrière inachevée. Tout devra être refait, au préalable repenser de façon à ne pas reproduire les erreurs qui ont amené les sociétés à s'entre détruire ! Nous sommes arrivés au terme de notre propre hégémonie. Le passé n'existera bientôt plus dans les annales, soi-disant consignées pour l'exemple utile de nos connaissances ! Il faut être aveugle pour ne pas comprendre que notre fin universelle est proche. Ne craignez pas de disparaître, l'humanité s'en remettra avec moins d'orgueil. Personne n'a vraiment pris conscience du malheur qui nous frappe : celui de perdre l'essentiel que nous n'avons pas voulu préserver de nos dommages. En se référant aux conjonctures qui s'entrecroisent, il est évident que le présent ne reconduit plus les valeurs cultivées, durant les siècles, en en exploitant l'héritage laissé intentionnellement par le passé, plus précisément référencé dans l'antiquité et le Moyen-âge. D'héritage, il n'y a plus. Dilapidée par les générations avides de pouvoirs fondés sur des schèmes économico politiques, nous avons intentionnellement perdu cette valeur de référence suprême qui repose tout simplement sur la spiritualité : celle qui nous amène à la Vérité ; déjà évoquée et révélé par Plotin, dans ses Ennéades (un auteur peu lu et pas très fréquenté des exégètes qui affectionnent plutôt les présocratiques et leurs héritiers) ! L'Humanité universelle rêvée par les plus sages, est en train de s'effondrer, sous les regards hagards des coupables, doutant toujours de la fin, renvoyée aux calendes grecques. De toute évidence, c'est un échec ! Désormais, le doute n'est plus permis sur les intentions de chacun : la vie en une seule communauté planétaire a échoué ! Le Grand Architecte de l'Univers sera-t-il disposé à mettre fin à cette destruction ? Où alors est-elle simplement inscrite dans l'apogée d'un monde nouveau ressuscité de l'ancien ? Il est vrai, cependant, que le XX° siècle endosse une lourde responsabilité, en ayant formé la synthèse des siècles écoulés jusque-là ; mais les deux événements majeurs des principaux conflits qui l'ont, paradoxalement aux attentes d'espoir suscitées, incitée à croire à une réussite sans pareil, se sont révélés, effectivement, infructueux. Un constat que l'actualité met en lumière. Une hécatombe qui clôturera des siècles d'espérance perdue. Le pessimisme n'est pas de fait, ici, puisqu'il est question de réalité objective évidente. Qui sont les détracteurs de cet immense complot contre les civilisations ? Pour une fois, l'ésotérisme, soupçonné d'entretenir une éternelle kabbale, en l'occurrence juive, ne participe en aucune manière à cette "évolution" planétaire, la subir serait le terme approprié qui conviendrait au contexte actuel, et cela sous tous les paramètres possibles. Ce n'est que notre attitude envers la nature elle-même dont nous avons sous estimé la force de réaction. L'addition sera lourde, lorsque sera rétabli une stabilité des éléments qui composent notre système terrestre. Le processus de changement est enclenché sans que nous puissions le stopper (rien n'interdit de penser le contraire). Notre énergie ne nous permet pas d'intervenir dans quelques modifications que ce soient, malgré les exercices économiques qui tentent de répondre aux questions relatives à une survie, globalisée dans l'espace humain. Notre destinée est écrite, comme les trois religions monothéistes ne cessent de l'annoncer sous les révélations sacrées de chaque texte s'y reportant. Les références existent bel et bien. Elles sont justes, s'entend ! Cependant, très mal interprétées et systématiquement appréhendées de façon strictement personnelle, de sorte à galvaniser un esprit général que chacune d'elles entretient à des fins eschatologiques, comme l'indique la raison dans cette spécificité erronée. La force divine existe, effectivement ; mais, elle n'est pas seule à régner sur les éléments qu'elle a composés. C'est sur cette seconde force que repose l'avenir du monde ; et non sur celle des hommes, vaine et puérile, lesquels n'ont eu cesse de s'entredétruire. Le symbolisme joue t-il toujours un rôle aujourd'hui ? Bien sûr ! Plus maintenant qu'avant, quand le symbole ramenait à dieu ! Une peur donc symbolique existe encore et s'affermit face aux problèmes cardinaux liés à l'existence. Rationnalisé pour des raisons évidentes de croyances, la symbolique glissa vers le populisme qui s'en est emparé pour ériger au Piédestal leurs propre symboles idéologiques ! La place du sacré qui s'y rattache par sémantique, ne revêt aucun aspect de la pensée qui en émane : le sacré est à lui seul une gnose inviolable ! L'accaparement des religions cultivant un sacré, n'en respectent guère son origine que l'on retrouve plus précisément dans l'antiquité qui lui conférait une crainte divine et respectueuse (le Temple de Delphes, notamment). En conformité avec les Grandes Origines de l'Humanité, les civilisations furent fondées selon ces principes. Aujourd'hui, aucune de ces règles d'esprit n'a survécu à la déliquescence de la modernité post Renaissance. L'ébranlement de cette humanité annonce donc, matériellement, tout simplement la fin des vieilles valeurs n'ayant plus cours dans une société essentiellement manipulée par l'économie et ses échéances ! L'état des lieux profanés attestent par des contextes, aujourd'hui évidents, de se poser des questions sur le comportement global d'une humanité en perdition. Sur quel point l'être a-t-il perdu sa dignité ? Le comportement était prévisible au regard de son évolution. Il est confronté à sa propre responsabilité ; adviendra ce qui est prévu dès le départ de son hégémonisme ! Il fut et cela l'est encore, évoqué le devenir de cette humanité qui contrairement à l'idée comparative évoquée en amont de penseurs post XX° siècle, aurait tendance à évoluer vers un avenir triomphant des précédents siècles de décombres ! L'actualité ne vous démontre-t-elle toujours pas que l'histoire se répète de sorte à commettre les mêmes erreurs du passé, proche ou lointain, cela importe peu, pour l'exemple ? Les faits sont là, immuables dans l'évolution qu'ils illustrent sans en incarner les valeurs perdues que nous avons abandonnées au profit du consumérisme, élevé comme dieu sur l'autel de l'Humanité ! Novembre 23.

Au moins, aura été reçue de cette humanité une once de beauté dont sera enfin satisfaite, sans en exiger davantage, l'âme épurée de tous maux ici bas ; puisque la partie tronquée de cette existence n'aura servi à rien qui ne pût engendrer le bien : indésirable sur terre ! Le mal dans sa singularité de n'avoir aucune limite dans sa pratique, serait-il incarné par une entité dont aucune apparence ne laisse paraître des signes de violence ? Fondée sur deux principes exclusivement religieux, déjà signifié dans les textes anciens, la vie fut établie sur le bien et le mal. Manichéisme reconnue par toutes les religions et au cœur des courants spirituels connus. Un phénomène fondamental appartenant aux origines de l'humanité. Les gens le pratiquant au quotidien n'en ont pas toujours conscience. Ils sont les plus nombreux sur terre à l'heure actuelle. Le nombre sera réduit quand cette période sera achevée, comme il est écrit. Les commercants chez les Grecs anciens étaient protégés par un dieu mythologique : Hermes qui était également celui des Voleurs. Cette association d'idée trouvait sa source dans la rhétorique que le commerçant pratique naturellement... Décembre 2023.

Puis l'Art, dans toute sa splendeur, s'immisça dans les affaires culturelles de chacun, persuadé de pouvoir y prétendre par ses capacités à en produire un fragment, arraché à cette immense fresque, à laquelle les sociétés prétendent contribuer. C'est une photographie imprimée sur une carte de visite qui attira l'attention, la mienne. Deux ombres floues y figurent en signe de travail artistique signé par son auteure, persuadée d'appartenir à cette foule artistique, dont le titre est attribué à tous ceux qui s'en persuadent en être. L'Art ayant eu la maladresse de rôder dans les villes, il devint courant, là où jamais on l'aurait attendu, de telle sorte qu'on le confond avec toutes espèces de formes irrégulières : figure de prou des architectures design, l'art préfigure les œuvres plastiques autant que celles encore extraites de la sculpture, la peinture et le dessin ; quant à l'Art proprement dit, référencé dans les rares chefs-d’œuvre, entrés au Panthéon de la Culture reconnue en tant que telle, il sommeille toujours chez les artistes en devenir. Attention à ne pas attribuer l'art à toutes réalisations s'y rapprochant de près, s'en éloignant de loin et l'attribuant à un simple trait (Picasso restera unique) ! Au dos de la carte de visite, était inscrit que l'artiste sera présente à ce vernissage où je fus convié, « bien attendu ! » Non pas que je ne me reconnusse point dans cette exposition photographique, puisque la base partait de ce principe de photographier tout ce qui paraissait présenter les caractéristiques de l'Art et répondre aux recherches de l'Artiste ; mais la curiosité, bien connue chez moi, me fit opter pour une visite impromptue, en jetant une œillade furtive sur les œuvres exposées sur les murs, en signe de support de fond. Je pensais sincèrement qu'il fallait croire à ce que l'on faisait, tout simplement parce que si l'on cesse de créer, on s'efface de la vie ; et «ne pas reconnaître son talent, c'est faciliter la médiocrité des autres !» Il était donc hors de question de laisser d'autres médiocres s'arroger le titre d'Artiste, l'exploiter à mauvais escient à dessein d'en soutirer une manne quelconque, le plus souvent sanctionnée par l'argent ; et cela sans aucun talent digne de ce titre ! Les référents de la peinture, ceux qui ont donné à l'humanité des œuvres immuables de beauté et de singularité, sont immortels. Il en est de même pour la Littérature, incluant cette partie intrinsèque de la poésie qui n'appartient qu'aux génies : Après la venue de Charles Baudelaire, puis de Rimbaud, il devient difficile d'écrire quelque chose de nouveau qui ne fût fait auparavant par un écrivain issu de son époque propre. L'influence est trop grande pour ne pas être tenté à s'en inspirer ! Alors, on ne peut plus rien écrire qui ne fût en dehors de leurs compositions. Baudelaire surtout ! Voici venir un Génie en ce XIX° siècle qui ne comprit nullement l'ampleur de ce chef d’œuvre entré seul dans la postérité des Lettres ! Rimbaud, lui, ne fut qu'une étoile filante qui traversa le ciel et l'Univers où il alla mourir. Victor Hugo demeure inclassable par sa monumentale richesse scripturaire ! Quant aux autres, ceux qui vinrent s'asseoir auprès d'eux, ils resteront des lectures intéressantes qui nourriront les individus affamés de littérature. Depuis, la découverte de Viviane Maier, cette femme qui photographia au 6X6 son époque, on comprend que l’École artistique ne peut exister dans les Institutions de l'Art qui s'en revendiquerait, moyennant le truchement de ses artistes. L'incarnation de la photographie ne fut jamais auparavant autant insufflée par un de ses plénipotentiaires, officialisé par les formations scolastiques ou/et les Institutions ! Viviane Maier démontra à tous son contraire. Une exception dans cette profession qui s'acharne indûment à enseigner un mécanisme qui repose plutôt sur la sensibilité, celle de l’œil du photographe dont l'iris est une lentille aux plus sensibles ouvertures du diaphragme, et celle de l'émulsion qui en révèle le sens ; fût-elle virtuelle. Voilà ! J'en ai fini de mes critiques, jusqu'à le prochaine inspiration... Jean Canal. Mars 2023.

Le paysage culturel s'est modifié. Que ce soit à la ville ou à la campagne, les différences ont disparu avec l'esprit de campagne et la configuration des espaces ruraux grignotés par l'urbanisme électoral ! Car la politique est cette bestiole qui guette le moment opportun de saisir une affaire alléchante pour les finances, non définies en l'espèce : tout est argent ! Tout est fesse ! Votre appétit dépasse votre capacité à ingurgiter suffisamment de nourriture pour apaiser votre faim de chair vorace, rassurez-vous ils existe des cites de rencontres où vous trouverez votre partenaire "toute ouverte" à des propositions coquines ! Un progrès dans les relations de cul ! Les Français en furent friands, naguère ; avec une concurrence européenne en ligne, ils ont perdu la première place de la "baise"! Néanmoins, une certaine décadence se manifeste chez les vieux de quarante ans (on peut ainsi être vieux à trente ans) qui recherche non pas l'âme sœur, mai le profil du sexe actif ! Les femmes aussi se sont mises à "chasser" le mâle... J'en fus victime et le suis encore, selon la gueuse qui se risque à escompter un coup rapide, en des circonstance d'urgence hormonale... Prudence donc dans les relations entre hommes et femmes qui ne corrobore pas forcément les envie de chacun. Au préalable, une consultation serait recommandée, afin que la suite de l'échange se fasse dans des conditions excellentes de prise de contact rapproché. Sinon, la suite est décevante et risque de sanctionner les contrevenantes à l'acte sacré ! Jean Canal. 11/09/2023. 
Il est des gens et non des personnes qui se distinguent plutôt par une certaine présentation, des gens donc qui, hélas !, et vous en avez dans votre entourage, ne représentent aucun intérêt pour votre vie personnelle. La plupart le pensent et ne l'expriment pas, par soucis de courtoisie, voire au mieux de politesse. Il faut savoir y mettre la forme jusqu'à un certain point et régler ses relations quotidienne de façon à passer pour quelqu'un de fréquentable... D'aucuns ne s'embarrassent pas de ces faux principes qui finissent en fait par nuire à la notoriété de ceux qui en usent à outrance, dévoilant ainsi l'hypocrise qui fait leur quotidien. Ils s'en nourrissent même, jusqu'à excès. Pour qu'un peu vous soyez dépendant d'un milieu social accentuant vos relations vers des compromissions d'usage, vous sombrez lentement dans une léthargie qui finira par avoir raison de vos bons sentiments, jamais exprimés en circonstances, par honte de passer pour un idiots, au pis une idiote ; rassurez-vous, vous le fûtes parfois, sans jamais le savoir : c'est ce qui protège contre les Cons ! Comment vivre dans une société qui ne vous convient sous aucun angle de sa géométrie plane, calquée sur celle de Platon dont vous ignorez tout, même ce que vous crûtes avoir appris ; étant donné l'état de votre individu ! C'est évident, vous ne servez à rien de bien important au regard de cette humanité tant décriée par les spécialistes de la connerie de groupe. Il vous appartient, plus particulièrement, d'essayer de remédier à cet ennui qui vous incite à continuer sous prétexte que rien ne peut se substituer à lui, dans un contexte indubitablement lié à l'intérêt que vous lui porter (il s'agit de l'ennui qui devient presque insensible à votre existence). Comment s'arracher à cet apesanteur (et le mot n'est pas trop fort) qui vous maintient dans une position d'infériorité alors que vous possédez suffisamment de potentiel, qu'il soit physique ou intellectuel, pour vous émanciper enfin d'une société destructrice ! Nous en resterons-là, mon Amour féminin ; car je ne veux absolument pas abuser de tes avantages en nature que tu peux me proposer, à condition que tu possèdes réellement tout le potentiel évoqué dans ce texte ; certes médiocre, je le conçois. 5 août 2023.

Anne de Pélisse L'Arlésienne  Laure d'Avignon

La vie de Pétrarque était empreinte de chasteté, en des mœurs contenues au cœur d'une société dans laquelle le poète évolua, présentant des caractéristiques propres à cette vertu naturellement pratiquée, de façon simple, au sein des différentes corporations sociales, dignes de ce nom, qui composèrent son époque. Bien que Avignon lui apparût comme la cité Papale déchue, il fut désagréablement surpris de constater que la vie monastique fut débridée, baignant dans le stupre et la décadence. Pétrarque en donna une critique acérée, sans concession aucune sur le vocabulaire édulcoré que d'aucuns eussent tenu, à dessein de préserver leur fâme de l'éclaboussement obséquieux attendu en pareille inconvenance. 

OURNEE DE LA FEMME Trois femmes appartenant au XIX° siècle, lesquelles m'ont apparu avoir fait preuve d'un courage personnifié par leur personnalité, retiennent mon attention lorsqu'il s'agit d'honorer la journée de la femme du Huit mars. Olympe de Gouges, Marie Anne Charlotte de Corday d’Armont et Louise Michel. Toutes les trois baignèrent dans un fond Républicain au sens de la Première République, s'entend. Plus attachée aux valeurs de la Commune de Paris, Louise Michel ne fut pas moins animée d'altruisme naturel envers les plus pauvres. Les engagements politiques de chacune furent, à des époques sanguinaires, une preuve d'héroïsme inconsidéré, d'autant plus que cette valeur ne les intéressait point. Seul la bravoure les poussèrent à sacrifier leur vie en connaissance de cause. Jean Canal. Huit mars 2023.

L'écriture se courtise sans doute plus qu'hier si l'on compare les deux, voire trois siècles derniers où les gens de lettres furent autant nombreux avec ceux d'aujourd'hui où le numérique aurait tendance à condenser le vocabulaire, la résumant au stricte minimum. Pourtant les rentrées littéraires foisonnent d'auteurs internationaux et la presse se porte à merveille. Celle qui se lit et se rédige sur les plates-formes des réseaux sociaux, occupe une place aussi importante si l'on tient compte de la quantité des échanges qui y sont apportés plusieurs fois par jour. De surcroît, L'écriture est soignée. Les sujets y sont traités avec exhaustivité et la langue parle encore le français... Le numérique restituera-t-il ses lettres de noblesse perdues sous les reformes idiotes de l'orthographe ? Il y aurait même des mécanismes loin des idiomes grammaticaux, que l'on retrouve dans la philologie, qui auraient pour vertu de faciliter la vie des gens qui justement n'aiment pas écrire, ne savent pas écrire et considèrent que la réduction d'une phrase en formulaire de SMS, comble rapidement les longues et fastidieuses phrases à construire lors de communicabilité tronquées ! Rien n'est prévu en réforme éventuellement émise par un nouveau Ministre préposé à juguler l'Orthographe et notamment la Grammaire (d'ailleurs, il n'y a plus de Grammaire digne de publication dont l'Enseignement daignerait éditer dans son entièreté ! On se morfond dans des expressions où le subjonctif reste désuet dans la locution prépositive "après que", usité également sur France Culture ! On se demande quel pouvoir possèdent les Académiciens pour influer sur ce joyau qu'est notre langue française que certains étrangers parlent correctement et souvent mieux que les Français de souche établis et ancrés dans une culture anglosaxonne en forte pratique ?! A suivre. Jean Canal.  7/2/2023.

Quels sont les véritables raisons qui ont rendu les sociétés invivables, si l'on tient compte d'une actualité ressourçant ses informations quotidiennes dans le fait divers, exploité autant par les officiels de la presse dont c'est aussi le travail, que par les profanes dont les intentions sont de perpétrer une espèce de nihilisme occidental. -les longues phrases perdent leur point d'interrogation lorsqu'elles sont longues : grammaire française- La politique en abuse avec ostentation, dès l'instant qu'elle en argumente les causes, aux cœurs des Hémicycles, se produisent les parangons d'une démocratie désuète. Un spectacle se produit chaque fois que l'occasion se présente sous forme de droit de parole au nom d'un peuple qui, subit passivement les conséquences de ce déséquilibre parlementaire. Toute la société est donc le plus simplement possible, impactée par l'orientation politique prisée à contre courant de phénomènes inhérents à l'évolution de l'espèce humaine confrontée à un danger majeur : celui de son adaptation aux climats que le XXI° est d'ores déjà en train de subir. En nous étant écartés des valeurs principales de l'humanité, nous avons sacrifiés la seule raison d'exister dans l'harmonie de la nature. Jean Canal. 20/12/2022.

Au fur et à mesure que se succèdent des événements à caractère factuel, provenant des quatre coins du monde, se dévoile une réalité humaine appartenant aux civilisations dont les cultures sont en nette mutation ; le monde de hier disparaît, subrepticement, au profit de technologies qui suppléent aux croyances et divinations coutumières ! L'aire de la physique quantique est à l'aube des connaissances qui métamorphoseront notre vie notamment dans la manière de l'appréhender. Le numérique est derrière nous. Quelques adeptes qui se rattachent à toute sorte de déité, cultivent le paradoxe avec la vision de l'univers, telle qu'elle nous est donnée, aujourd'hui et encore moins qu'elle apparaîtra demain, lorsque le savoir en aura tiré toutes les conclusions clôturant définitivement la pensée profane de nos aïeux. Sans véritable regret pour le passé qui n'appartiendra qu'à l'ancien monde ; d'ailleurs lorsque les historiens l'évoquent, dans leur travail, ils utilisent souvent le passé simple...

Les dernières prétentions de la science appartenant à l'aérospatiale se focalise sur l'occupation de la Lune où un pôle de recherche s'installerait afin de développer des technologies capables de voyager toujours plus loin, jusqu'à enfin sortir du système solaire dans lequel l'humanité est condamnée.

««Tout s'affaiblit, tout disparaît. De nous, il faut que quelque chose reste...» C'est d'elle que ces quelques mots furent recueillis.

La voici telle que je me la représente encore aujourd'hui, à l'échéance d'une vie imprégnée de forfaitures contextuelles, en une vie menée dans la désolation de parcours tortueux, sillonnant à tâtons dans la pénombre.  Son prénom ? Vous le connaissez sans doute si vous vous intéressez à la littérature. Elle et moi sommes semblables. Elle et moi recherchions à concrétiser les affinités électives que le romantisme avait essayé de formuler dans une conception toute singulière de l'amour, consacré aux êtres épris de vertiges idéalistes. Elle et moi ne nous sommes jamais rencontrés. Une époque, voire deux, trois au pis quatre, nous séparent. Je ne possède d'elle que cette photographie dont l'expression du visage laisse voir une mélancolique détresse, adressée à une existence résignée qui lui écourtera la vie, tôt. Elle me parle presque au bout des lèvres et clame son indolence à l'égard de cette vie qui ne nous a guère épargnés ! Elle incarne ces femmes, rares, qui inversent les rôles naturellement, en conviant un homme à partir, à tout quitter, tout abandonner, en l'invitant à le confondre dans des ébats intemporels. Elle commande au temps et aux jours qui s'écoulent. Perdue souventefois en des intimes rêveries où la solitude s'immisçait inopportunément, pénétrée alors de mélancolie sombre, elle m'ouvrait cependant une étroite allée dans son cœur où je la rejoignais dans ses pensées ; là, tous deux, livrés à l'idéal d'une vie nouvelle, nous nous projetions hors du temps présent, refusant ce monde contemporain à nos âges. Et ressentant ma présence là où elle s'isolait, elle me demandait pour la énième fois, comme pour se rassurer que la réponse n'avait point changé, malgré son état fracturé sous le faix de la condition humaine :

«Tu m'aimes toujours autant, comme au début ? Comme pour la première fois ?» -Oui, bien sûr ! Répliquais-je ! Je t'aime et t'aimerai toujours comme aux premiers instants de notre reconnaissance réciproque sur ces allées perdues, là même où notre souvenir demeure encore intact !» 

C'est vrai que ce souvenir revivait de manière intense, chaque fois que mes pas se portaient au lieu même de notre première rencontre. Après elle, il ne peut y en avoir une autre ; celles qui viendraient à la suite, persuadées d'être en terrain non conquis, n'auraient que le goût amer de la rancœur de s'être fourvoyées en des aventures appauvries par leur banalité corporelle, dépourvues de sensualité où la sexualité-même serait absente du désir évanoui ; un manque ineffable d'amour attenterait à cette idée que les femmes ont de la rencontre amoureuse ! Chez elle, tout repose dans l'expression qu'elle manifeste posément au quotidien, de sorte à donner l'impression qu'elle pose pour l'éternité. Sa singularité lui ajoutait une naïveté naturelle à laquelle je m'étais attaché, désespérément aliéné à un être hors du commun ! Elle disparut en 1927. Et toute ma vie, j'ai recherché à rencontré un visage semblable au sien. En vain ! Enfermé dans un univers où elle m'apparaît quelquefois, toujours au dépourvu de mes pensées, je lui consacre le peu de temps qui me reste à vivre. Puis il reste l'espoir indicible formulé en une conception de l'immortalité des âmes, que la mort nous réunisse, pour un dernier ébat. Amen !Non ! Vous n'aurez pas son prénom ; Elle est à moi ! A moi seul !Jean Canal. 10/11 janvier 2020. 1er & 2ème jour de pleine lune.